• Paises de los incas

    Après bien des attentes, notre départ pour le Pérou-Bolivie-Argentine approche. C'est la première fois que je pars si loin, seul avec Corenthin. J'espère que ce voyage sera magnifique.

    Au fur et à mesure de nos tribulations, nous tâcherons de retranscrire nos impressions à travers ce blog, histoire de partager un peu notre voyage.


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  • Mercredi 13 juillet.

    Après un voyage très long (22h en tout), nous sommes enfin arrivé à Cusco en fin de matinée (heure du Pérou). J'ai dormi dans l'avion entre Madrid et Lima (10h sur les 13h de vol), mais je suis quand même très fatigué. A Cusco, nous avons été accueilli par Paloma, la professeur d'Espagnol de papa, et par sa famille.

    L'arrivée à Cusco est étonnante, entre les montagnes, on ne sais pas vraiment où l'avion va se poser. Après quelques virages, il a fini par atterrir en plein milieu de la ville. Les premières impressions mêlent excitation, émerveillement tant la ville et les montagnes alentours sont superbes... et fatigue. Nous voila dans le berceau de la civilisation "inka" (ancienne capitale inca), dans le pays de Tintin et le temple du soleil, le pays des cités d'or! La ville est superbe, même si nous n'avons pas encore eu bien le temps de la découvrir... Ce soir, nous allons voir tous ensemble un spectacle de danse typique.

    Dormimos en la casa del papa de Paloma, que esta ubicada en la cima de la ciudad, así que tenemos una vista estupenda sobre la ciudad y las montañas alrededor. Anduvimos un poquito en "el pueblo" este fin de tarde, pero visitaremos mas el centro pasado mañana. Mañana : el plano es de ir al valle sagrado.

    Pondremos las primeras fotos mañana (esperemos!).

    Muchos cariños y hasta pronto


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  • Après un silence radio de presque deux jours, nous voila de retour sur les ondes. Petit retour en arrière. Mercredi soir, nous avons passé une petite soirée sympa au centre de Cusco voir un spectacle de danses typiques. Corenthin, très fatigué, nous n'avons pas fait de vieux os. Nous avons pris une collation chez les parents de Paloma, mangée au coin du feu. Il fait (très) froid le soir et le matin à Cusco. Mais cela est largement compensé par l'accueil formidable que nous avons eu. Décidément l'accueil sud-américain est hors norme!

    La música fue típica también. Que colores, que ambiente, que feliz los bailarines. Después de comer y de charlar un poquito, fuimos a dormir bastante temprano. Al fin, les mostramos unas fotos de la noche de miércoles. No visitamos Cusco todavía, así que no tenemos fotos que mostrar… Estará para el fin de semana; les prometemos.

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  • Jeudi, comme prévu, nous avons visité la vallée sacrée: Cusco - Pisac - Urubamba - Ollantaytambo - Chinchero - Cusco. Nous avons finalement fait un tour en bus touristique pour ces visites. C'était plus sûr car les bus collectifs ne circulent pas toujours. On n'a pas perdu de temps à attendre après chaque visite. Papa m'a aussi dit qu'il ne comprend pas tout au code de la route (stop qui n'en est pas un, dépassement en virage, lignes continues franchissables; mais en restant dans le raisonnable quand même). Nous avons visité deux sites incas, un à Pisac, l'autre à Ollantaytombo. Dans les deux cas, les ruines laissent une impression incroyable : comment les incas ont-ils pu ériger de tels sites? Quelle organisation (cultures étagées afin de créer des microclimats propices aux plantations; à chaque étage son type de plante, médicinales ou alimentaire, jusqu'au sommet avec temple dédié au soleil, observatoire astronomique). Ce qui m'a le plus plu était l'inca sculpté dans la falaise en face du site d'Ollantaytambo (il y en a deux, un de face, et un de profil). Il ressemble à cyclope maintenant car un morceau de rocher est tombé il y a quelques dizaines d'années; il n'a plus qu'un oeil.

     Impresionante también son los paredes con piedras que se ponen perfectamente sobre cada uno, o las piedras tan pesadas que los inkas levantaron muy alta. Por ejemplo, en Ollantaytambo el templo del sol tiene 6 piedras de 50 tones cada una. Increíble. Se necesitó mas que 2000 hombres para levantarlas.

     A bientót - abrazos a todos

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  • Samedi 16 : après être arrivés hier à Aguas Calientes (Machu Pichu pueblo), nous sommes partis ce matin dès 4h (à la frontale) afin de "subir" le Machu Pichu "caminando". Premier raté, le pont n'ouvre qu'à 4h50 (nous avons attendu 30'). Après avoir monté les milliers de marches du "chemin des escaliers (escalinatas) et de la fatigue", nous sommes arrivés sur site vers 5h45. Nous avons pu pénétrer dans la cité sacrée à 6h. Stupeur et admiration! Après seulement quelques minutes de escalinatas nous en avons pris plein les yeux! C'est indescriptible! Comment une telle citée a pu être érigée là haut? Et... comment a-t-elle pu être découverte tant son accès est difficile (enfin, elle était difficile d'accès à l'époque), et invisible depuis le bas.

    Nous ne nous sommes pas attardés dans la cité : otras escalinatas para subir (c'est le mot) el Huayna Pichu. 300m mas. Ne pas avoir le vertige car chemin escarpé à flan de falaise. Mais sans grande difficulté technique (un câble aide ici et là). Il suffit d'avoir un peu de poumons. De là haut, une vue imprenable. Nous l'avons tout de même prise (en photo et surtout dans la tête). De verdad, un paseo mágico.

    Après avoir repris notre souffle, re-descente dans la cité afin de respirer la sérénité qu'elle dégage, en visiter ses moindres recoins, et d'en comprendre (ce qui peut l'être) son histoire. Admiration également devant l'agencement des blocs de pierres, en particulier sur les lieux sacrés (pierres taillées avec une précision telle que les emboitements sont parfaits). C'est indescriptible...

    Nous avons continué par quelques souffrances supplémentaires en ralliant la puerta del sol (intipunku). Après 1h de marche (de verdad 45 minutos), une nouvelle vue sur la cité. Del otro lado esta vez. Almorzamos alla y tuvimos un ratito para descansar. Así que regresamos durante la tarde. Un ratito mas alla (para guardar el máximo que se puede en la cabeza) y regresamos en el pueblito.

    De retour à Aguas Calientes, nous sommes allé prendre un bain... d'eau chaude bien sûr. 35 grados de feliz en un agua minerale y termale para descansar. Pasamos alla una hora así que estamos completamente descansados (de verdad, no tanto).


    Bises - abrazos et à bientôt - hasta luego.

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  • Ça y est, retour du Machu Pichu. Avec encore des images plein la tête. Nous en avons enfin posé quelques unes sur l'article correspondant (revoir l'article donc). Pas de grande marche aujourd'hui, mais ayant eu le train à 5h30, ça a été encore un lever un peu tôt (4h30). Après avoir dormi dans le train (1h30), nous sommes partis en taxi d'Ollantaytambo direction Maras. Nous avons visité deux sites qui valent le détour : las Salinas et Moray. A Las Salinas, des milliers de bassins salins magnifiques se succèdent dans un ensemble assez désordonné. Malgré les apparences, tout est bien organisé et des petits canaux irriguent les bassins (pas tous en même temps). Le sel est récolté tous les 3 mois. C'est la seule ressource ou presque des habitants du village. Ici, c'est aussi l'endroit où se trouve le sel à plus forte salinité. C'est très beau à voir ce blanc suspendu dans la montagne. J'ai beaucoup aimé.

    Moray, es un otro lugar maravillosa. Todavía un seria de "mesetas" que sirvo para la agricultura. Cada planta tuvo su especialidad (plantas medicinales, papas, etc.). Sobre todo, esta formación círcular estuvo así para guardar la humedad dentro el sitio. Una manera de los inkas de jugar con el clima.

    Le soir, après un petit tour dans Cusco (sites, pierre aux 12 angles… si si, j'ai compté), puis à Sacsayhuamán, c'était la fête à la maison de Paloma. Elle avait organisé pour notre départ une piñata. C'est une fête spéciale pour les anniversaires : une grosse peluche avec une boite est suspendue. Le but est de la casser pour récupérer les bonbons qu'elle contient. Mais tout n'est pas aussi facile que cela: nous avons les yeux bandés et les participants à la fête nous font tourner sur nous même autant de tour que notre âge. A chacun son tour de tenter de la casser. Quand, enfin, la piñata est cassée, son contenu tombe à terre et les enfants (et adultes parfois) se jettent  pour ramasser le plus de bonbons possibles. Vraiment, la fête était superbe, j'étais très content (trop m'a dit papa).

    Al final, un paseo en Cusco inolvidable. Es imposible de imaginar como fue la recepción en la casa de los padres de Paloma… No encuentro palabras para describirla!!!!! Para Corenthin, la salida lunes fue muy difícil (un lío en la garganta).

    Abrazos

     

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  • Nous revoilà pour la suite de nos aventures au pays du temple du soleil (de hecho, hay templos del sol en casi todos los lugares). Petit résumé des derniers jours.

    Lundi matin, assez tôt, départ de Cusco pour Puno. Après 7h de bus, nous sommes enfin arrivés sur les bords du lac Titikaka. Après avoir posé nos affaires à l'auberge, nous nous sommes promenés dans la ville, et au bord de l'eau. J'ai (Corenthin) pu faire un peu de pédalo, mais nous n'avons pas trainé dehors car il faisait froid! Même si nous sommes entre le tropique (capricorne) et l'équateur, il fait froid ici. Nous sommes à presque 4000m d'altitude (3865m).

    [soucis à l'enregistrement... je recommence donc le récit, résumé; je ne garanti pas tout y remettre].

    Mardi matin (le 19), tôt (encore!!!!), départ pour les iles flottantes (los Uros), Amantani -où l'on passe la nuit-, puis Taquile. Après 1h de navigation sous un soleil plutôt traitre (froid, mais ravageur pour la peau blanche de Coco), nous voila sur les iles flottantes. Etonnant de voir ces communautés continuer à vivre sur des iles faites de paille - reposant sur des blocs de terre avec ses racines. Nous avons eu droit à quelques explications sur ces habitants qui, malgré l'avancée du progrès, continuent à perpétuer leurs traditions, vivant sur ces iles flottantes, déplacées au grès des courants et de vents et/ou des conflits avec les incas, et des gouvernements (le dernier en date dû à Fujimori). Ils vivent heureux ainsi nous a-t-on dit (auto-dépendants, pas d'impôts à payer…).

    Après un peu plus de trois heures de bateau à nous congeler sur le pont, nous voila enfin arrivés sur l'ile d'Amantani. C'est Lucia qui nous prend en charge, chez qui nous passerons la nuit. Nous serons accompagnés de Madison et Laura, deux demoiselles venues du pays des kangourous. Après un repas local, nous nous sommes un peu promenés sur l'ile, tout seuls, histoire de découvrir quelques panoramas et le village constitué de maisons en briques de terre. Il y a en fait 10 communautés qui vivent ici. Et à chacune son costume à la signification très précise. Les touristes (que nous sommes) sont répartis selon un système tournant afin que l'argent du tourisme soit équitablement réparti. Luego, al fin de tarde, subimos hasta el punto lo mas alto de la isla : el templo de Pachatata - padre de la tierra- para descubrir una vista hermosa sobre el lago. Esperamos un ratito el puesto del sol : el cielo se encendió en una mezcla de colores - rojo, naranja, rosada, amarillo. MA-GNI-FI-CO.

    Après ce spectacle splendide, retour chez Lucia, pour un diner toujours local : soupe de quinoa, riz et patates avec une sauce locale. Compliqué comme repas pour la génération McDonald, mais les grands ont aimé (du moins papa). Quelques instants de décompression et ce fut parti pour une soirée typique, avec costumes locaux. Après une heure de musique (apprécié de Corenthin), retour "en la casa" et "en la cama" pour une nuit, des images plein la tête.

    Mercredi matin, réveil aux aurores pour les courageux (c-à-d papa) afin de voir le lever du soleil, superbe de couleurs très chaudes, tranchant avec le bleu froid du lac. Après le petit déjeuner, départ pour Taquile, l'ile voisine. Là bas, après encore une marche éprouvante pour les petites jambes, nous voila sur la place centrale du village, là où se réunissent le dimanche les communautés de l'ile. Un peu de repos, quelques prises de vues, et un tout petit peu plus de grimpette. Quelques mètres d'altitude supplémentaires et nous voila sur la cime de l'ile, ou presque. En attendant le repas, nous avons eu là haut quelques explications sur la signification des costumes (bonnet de l'homme libre, célibataire mais pris, marié; pompon signifiant oui ou non à une demande de mariage…), ainsi qu'à une démonstration de la fabrication de shampoing ou produit lavant à partir d'une plante indigène. Le temps d'un repas, et nous voila repartis vers Puno. Cette fois-ci, pas question de jouer à "je suis le roi du monde" à l'avant du bateau - trop froid-. Enfin le retour sur Puno pour un repos bien mérité.

     Puno y el lago Titikaka Puno y el lago Titikaka Puno y el lago Titikaka

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    Puno y el lago Titikaka Puno y el lago Titikaka 

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  • Comme prévu, nous voila depuis jeudi après-midi en Bolivie, toujours sur les rives du lac Titikaka. Le voyage depuis Puno a été relativement long, en particulier en raison de routes péruviennes pas toujours très "lisses" et du passage de douane un peu long. Passage de douane à pied, le bus nous laissant d'un côté de la frontière, et nous reprenant de l'autre. Nous avons d'ailleurs eu quelques frayeurs, le douanier demandant l'autorisation de maman de me laisser voyager avec papa. C'est aussi la conséquence de notre choix (enfin de celui de papa) de voyager "local".

    Bref, changement de décor donc, à Copacabana après Puno. Enfin, pas tant que ça finalement car toujours de l'eau, des montagnes (la belle cordillère royale tout enneigée au fond) et toujours en altitude (près de 4000m),  les trajets locaux en minibus bondés (à 20 dans un 9 places…). Ca fait partie du charme de ces pays. Au programme de ce jeudi, un peu de farniente à déambuler dans les rues de Copacabana et sa superbe cathédrale. Oui, oui, on sait, des photos. Mais il y en a tant à dépiler, en peu de temps… et l'accès à internet si difficile et si lent (parfois jusqu'à 5' pour poser une photo). Le soir, nous avons tout de même gravi les 200m de dénivelé nous menant au calvaire (il porte bien son nom celui-là). De là, magnifique vue sur la ville et un coucher de soleil sur le lac inoubliable. Re-descente sans la frontale car vu la pente, ça descend vite finalement (qui a dit que la Bolivie est plate?). Le temps d'un bon plat de papas fritas (devant Nemo… en espagnol, si si) et au dodo. C'est que demain on part pour la isla del sol.

    Viernes el día 22: salida a las 8 y media de la mañana, para la isla del sol. Dos horas de barco (con mas de gente que de asientos, de verdad; un chofer que condujo con su pie para ver adelante vía el lado del barco). 2 horas de paseo hermoso. Pero hizo muy frío!
    Après ces deux heures de congélation, nous voila débarqués sur la magnifique isla del sol, via son port nord. Visite rapide du musée et ses 4 morceaux d'os et poteries, et nous voila partis pour un peu d'exercice. Subimos (caminando por supuesto) 40 min para llegar a un sitio pre-inka. Pasamos un ratito alla, vimos la piedra sagrada, la piedra del puma (titi…), una mesa de sacrificios… y hubo que subir una otra vez para regresar al sur de la isla.
    Après cette visite tranquille des ruines, et quelques montées-descentes au milieu d'un décor d'iles grecques - la température en moins - nous voila enfin sur la partie sud de l'ile. Non sans avoir eu à payer quelques droits de passage. Chaque communauté de l'ile prélève sa "dime" (10 Bob au nord, 15 au milieu, et encore 5 au sud). Malgré les jambes endolories, les décors de carte postale valaient bien quelques courbatures et le développement de notre cage thoracique. Avant de reprendre le bateau, passage obligé sur l'escalier de l'inca et devant la fontaine de purification (source naturelle). Mieux valait le descendre que le monter celui-là!!! Après 2 petites heures de bateau, histoire de cultiver le rhume de papa, nous voila de retour sur terre. Un petit resto tranquille avec plat typique (pour papa… les lasagnes étant moins locales), une petite douche chaude (version locale, c-à-d entre froide et tiède) et c'est l'heure de se réchauffer sous une pile de couverture. On avait oublié de vous dire que le chauffage n'est pas non plus très répandu.


    Cariños a todos

     

    Copacabana - lago Titikaka Copacabana - lago Titikaka

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  • Aujourd'hui samedi 23, départ à 8h de Copacabana, direction La Paz, capitale la plus haute du monde et une des villes les moins plates aussi - elle est étagée entre 3200m et 4000m-. Après Copacabana, nous empruntons une route superbe qui monte, descend, longe le lac dans des lacets interminables. Après 1h30 à ce rythme, le bus s'arrête et tout le monde descend. Fin du voyage? Non, car c'est le lac qui, d'un mince bras, coupe la route en deux. Nous passons de San Pedro de Tiquina à San Pablo de Tiquina en bateau, tandis que le bus passe sur un bac qui ressemble plus à un radeau de fortune. A noter que pour une fois, nous avons eu à respecter les règles de sécurité : bateau non surchargé et gilets de sauvetage. Re-départ pour notre destination finale. Après quelques lacets, la route finit par se redresser et le lac par laisser place à une vaste étendue d'herbes sèches, entourée de montagnes. A quelques encablures seulement, nous admirons la cordillère royale et ses sommets enneigés à plus de 5000m (voir 6000m). Arrivée enfin sur La Paz, mégapole énorme nichée au beau milieu de (et sur) la montagne. Le spectacle est d'autant plus ahurissant que nous arrivons d'en haut.
    Après avoir pris un taxi pour aller poser nos sacs au terminal "liaisons longues" dans un "guarda de equipaje", nous avons pris notre courage à deux mains pour escalader les rues de la villes.
    Pèle-mêle, nous avons visité l'église San Francisco, de façade extérieure superbe. Dommage que des travaux devant celle-ci ne permettent une meilleure prise de vue. Visite du musée (église fermée), permettant de voir tout de même son coeur, richement orné. De là, une porte dérobée et un escalier interdit aux claustrophobes nous mène jusqu'aux cloches et au toit. Cela nous permet d'admirer un petit bout de la ville. Continuant notre bonhomme de chemin, nous voila sur la place Murillo: elle concentre (presque) tout le pouvoir, à savoir la casa del gioberno, el palacio legislativo y la catedral. La forte concentration de policiers ne gâche en rien la beauté des façades. Une petite glace au milieu des pigeons (de toutes sortes d'ailleurs) et ça repart pour le quartier colonial. Si La Paz compte de nombreuses belles bâtisses, assez peu sont bien entretenues. La rue Jaen, elle, concentre une série de façades magnifiques. Visite là bas du museo de los instrumentos musicales, collección de un musico del antiguo grupo "Los Jairas". Au milieu de cette chouette collection, il y a même quelques instruments portant l'inscription "se puede tocar" Coco estuvo muy feliz!
    Retour dans le bas de la ville, le temps d'attraper un micro pour "subir hasta la cima de la ciudad". Celui-ci nous a laissé en route (il allait plus loin). Nous avons pu (ré)admirer la vue sur cette immense marée de maisons. On ne voit plus le moindre morceau de terre! Après une grosse frayeur en raison de la perte de mon porte-monnaie, retrouvé plus tard (heureusement qu'il n'y a pas grand monde au bord de l'autopista), re-descente en micro, puis à pied au coeur de la ville via quelques uns des nombreux marchés. Les effets de la glace (ou du jus de mandarine bu plus tard) se font sentir : Corenthin a mal au ventre "pour de vrai". Le maté de coca, suivi d'un chocolat-coca et d'un sucre à l'alcool de menthe calment un peu sa douleur. Il est alors temps de prendre un taxi pour rejoindre le terminal et prendre le bus de nuit pour Potosi.

    Buenas noches y hasta prontito

     

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  • Après une nuit assez rude (bus pas chauffé, contrairement à ce qui a été annoncé, pas de type cama completo, mais inclinaison "seulement" à 70°), nous voila arrivés à 6h à Potosi. Le moins que l'on puisse dire est que le premier accueil n'est pas très sympa. Après avoir peu dormi dans le bus (3h), et dans le froid, un chauffeur de taxi nous saute dessus dès la descente du bus. Après une incompréhension totale, nous décidons d'entamer la route vers l'hôtel à pied. Trop froid, trop lourds les 3 sacs, et le sentiment que le séjour commence à tourner au vinaigre. Corenthin à froid et mal au ventre. Nous prenons un taxi en route, qui nous pose à l'hôtel. Il est 6h30, mais nous ne pouvons pas prendre chambre avant 11h (logique). Nous posons nos sac et commençons la visite de la ville par un froid glacial. Voila une visite qui ne commence pas très bien. Heureusement, la beauté du quartier colonial nous fait oublier (un peu) le froid. Les églises également sont splendides. Au loin, s'élève le Cerro Rico aux couleurs rougeoyantes, montagne d'où fut exploité l'argent, et d'où sort aujourd'hui de l'étain. Potosi était une ville minière riche, plus peuplée que Paris et Madrid il y a quelques siècles. Les maisons, type colonial, nous rappellent que la ville fut riche. 9h, visite du museo de la moneda. La visite était prévue, mais pas si tôt. Cela nous permet de faire passer presque 2h, et en fin de compte d'éviter la foule. Superbe succession de salles retraçant l'histoire de Potosi et de ses mines d'argent, de la fonte du métal, du laminage… jusqu'à la frappe de la monnaie (93% d'argent!). Le temps de se réchauffer avec un maté de coca…qui fera du bien à Coco et nous voila parti pour prendre enfin place dans nos chambres. Elles sont spartiates, mais on a l'eau chaude et nous en profitons (le temps qu'elle reste chaude). Après midi un peu plus tranquille. Après le repas, nous nous sommes contentés de déambuler dans la ville, de nous approcher du Cerro Rico, puis d'aller acheter notre billet de bus du lendemain pour Uyuni. La fatigue étant, nous prenons un billet départ 10h. Le dimanche, la mine en activités réduite. On zappe alors la visite, déconseillée. On zappe même un bain thermal situé à 25km de la ville car après le bus il reste encore un peu de marche. Nous sommes pas assez frais. Même pour acheter nos billets nous avons eu un peu de mal : nous avons eu du mal à rejoindre le terminal de bus (ex terminal), les habitants n'étant pas très enclins à nous aider. Si la ville en elle-même est belle, l'accueil nous laissera une impression relativement mitigée.

    Hasta pronto

     Potosi  Potosi Potosi

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  • Départ plus tranquille ce lundi matin, 25 juillet, à 10h, direction Uyuni et son salar - el mas grande y el mas alto del mundo, primera maravillosa del mundo-. Au programme, 5h de route pour seulement 221 km. Nous comprenons vite pourquoi: la route asphaltée - qui plus est en travaux - laisse vite place à une piste qui serpente à travers la montagne. Cette dernière est semblable à des tas de sables multicolores - rouges, verts, violets. Nous descendons dans le sud de l'altiplano, bien que le mot descendre n'est pas approprié car nous oscillons entre 3500 et 4500m. Rien ni personne ici, ou presque. Presque car au détour d'un virage, apparait un pueblito, entremêlement de ruines et maisons de briques en terre. Un village au milieu de... quelques lamas broutant ce qu'ils peuvent. Comme dans tous les villages croisés en Bolivie (et au Pérou), des mêmes habitants à la peau tannée par le soleil et le froid, fripée par les conditions difficiles de leur vie. Cela nous rappelle à quelle point le pays est pauvre, surtout en dehors des villes. En témoigne aussi le repas unique dans un "restoroute" à 12 Bob (1,20 euros), composé d'une soupe de Quinoa (beurk pour coco) et de riz avec viande (sans ketchup en plus). La richesse de la Bolivie tient dans ses paysages et son patrimoine culturel. Et quelles richesses! Sur le chemin, nous n'attrapons que trop rarement quelques tronçons bitumés, mais entrecoupés par de fréquents travaux. Nous nous arrêtons également pour laisser monter l'une ou l'autre passagère surchargée et sortie de nulle part. La vision de quelques maisons et tronçons de route nous rappelle tout de même que nous ne sommes pas sur Mars. Coco tente d'envoyer un SMS à Maman, sans succès bien sûr. Comment cela aurait-il été possible depuis ce désert minéral, minéraux donnant leurs couleurs chatoyantes à la montagne. Pulacayo, dernier pueblito croisé sur la route: un peu de neige (ouahhh trop chouette) nous rappelle l'altitude, que nous sommes en hiver, et que nous descendons au sud. Eh oui, tout est à l'envers ici, mais rassurez vous, on marche tout de même sur nos jambes et non sur les mains. Au détour d'un virage, elle est là, devant nous, l'immensité blanche de sel. Après ces 5h de route en mode essorage (1200 tr/min), nous voila à Uyuni... lessivés. Le temps de s'installer, et d'aller faire le tour des agences pour choisir la visite que nous ferons dans le salar (visite en solo fortement déconseillée car dangereuse... à la fois car tronçons gelés et/ou impraticables, et risques de mauvaises rencontres).

    Nous vous donnons rendez-vous dans plusieurs jours à présent car nous serons coupés du monde 3 jours durant.

    Abrazos a todos!!!


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  • Vendredi matin : après un coucher à 2h, la "faute" à mon long récit préparé pour ce blog, et les photos à dépiler suite à nos 3 jours dans le salar, nouveau réveil dans le froid, vers 8h. C'est que j'ai du linge à chercher... les 3 jours dans le Salar n'ont pas sali que nos corps.  Faire de la lessive devenait urgentissime, et laver le moindre bout de tissu à la main est impensable. Eau chaude annoncée entre 8h30 et 10h... A voir. Après le petit déjeuner, encore une douche zappée en fin de compte : pas d'eau du tout ce matin, congelée. Ca sera pour ce soir, le dueño me le promet, même si on quitte l'hôtel ce matin (on y laisse nos sacs). C'est parti direction Potosi. Non non, nous n'y retournons pas. On descend en route, à Pulacayo, à 12km de là (30' de route tout de même en bus...). Il s'agit également d'une ville minière, mine d'où l'on extrait de l'argent. Nous espérons pouvoir visiter la mine, comme le fameux guide du routard nous l'indique. Arrivée dans cette ville presque fantôme (seule la mine et quelques habitations subsistent au milieu de quelques ruines), nous commençons par chercher la fameuse mine. Nous finissions par trouver son entrée, et quelques mineurs avec l'ingénieur responsable. Il nous indique que la visite "es prohibida (demasiado peligroso)". Tient? Pourtant j'avais cru comprendre que des agences la faisaient visiter. Impossible en indépendant donc? Après une rapide enquête, une personne m'explique, avec des mots choisis, qu'il faut "discuter" et voir comment "s'arranger"... Nous n'osons nous lancer dans cette entreprise, trop de monde aux alentours. Ce n'est pas bien grave. Nous déambulons dans cette petite bourgade et apprécions la vue sur les montagnes environnantes. Superbe. Corenthin ramasse son traditionnel kilo de pierres... Nous avons la chance de trouver un petit bout ferreux : pyrite ou morceau d'argent? En tout cas le morceau est très dense et superbe. Après presque 2h de balade, nous décidons (enfin je décide) d'entamer les 12 km du retour à pied. Le bus ne passant que vers 16h, nous ne voulons pas passer 3h de plus ici. On attrapera un camion, une voiture ou camionnette au passage. L'entreprise s'avère plus compliquée que prévue. Si on croise bien une quinzaine de voitures, c'est toujours dans le mauvais sens. Au bout de 6km, nous voyons enfin une voiture dans le bon sens... nous la rattrapons : elle semble en panne. Le conducteur nous indique un soucis de surchauffe. C'est reparti à pied donc... Corenthin râle comme il peut le pauvre. Malgré tout, nous admirons le panorama sur le Salar, gigantesque. Vu d'ici, il mêle rose et blanc selon la direction où se porte notre regard. Nous finissons par croiser un camion... plein, puis un 4x4... plein aussi... et enfin, à 4km du but,  une petite voiture rouge... celle qui était en panne. Elle est pleine de 4 passagers, mais ils s'arrêtent : "no tiene problema" Coco ira sur le genoux du passager avant, tandis que nous seront serrés à l'arrière. Il s'agit de 2 Canadiennes voyageant avec deux Boliviens dans une petite voiture de tourisme. "Optimistic" nous indiquent les canadiennes. En effet, sur de telles routes en terre, même si les bus s'y aventurent (passage obligé; c'est la route "nationale" qui arrive à Uyuni), l'entreprise est optimiste. Après s'être refait une santé dans la ville (pizza et pollo a la plancha; je vous laisse mettre en phase plat et personne), nous nous posons quelques instants. Je relève mes mails pendant que Corenthin rattrape son retard de télé. Pour le coup, la non-connaissance de l'espagnol ne semble pas le gêner ;-) Finalement, nous décidons de nous offrir un dernier luxe : aller voir "la puesta del sol" sur le salar même. En taxi s'il vous plait. Après 45' de secousses, nous arrivons aux portes du Salar, toujours aussi beau. Après un tout petit peu d'attente, voila que peu à peu le ciel s'embrase, là, devant nous. Nous nous enthousiasmons devant le spectacle. Le retour, de nuit, nous parait interminable. Vraiment il faut bien connaitre le chemin retour car il n'y a aucune indication routière, la route en terre croise tout un tas de pseudo-chemins. Les discussions avec le conducteur, bien plus loquace que notre ancien pseudo-guide, fait passer le temps assez vite. De retour à Uyuni, nous profitons de la douche promise. Ca sera notre dernier luxe ici (on en aura d'autres plus tard!). L'eau est tellement chaude qu'on se brûle! Incroyable. Par la suite, nous allons même nous restaurer d'une comida semi-locale (semi = 1 plat local sur les 2...), avant de chercher, tranquillement, nos affaires à l'hôtel et discuter le bout de gras avec le dueño. Nous nous rappellerons de cet hôtel, le Mosoj : dueños extrêmement accueillants et sympathiques. Une adresse qu'on recommande chaudement.

    Munchos abrazos y nos encontramos en Argentina!


     Pulacayo y puesta del sol en el Salar Pulacayo y puesta del sol en el Salar Pulacayo y puesta del sol en el Salar

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  • Hola todos.
    Ca y est, nous voila en Argentine. Petit retour en arrière. Vendredi soir, nous prenons le train d'Uyuni, direction Vilazon, ville frontière avec l'Argentine. Le train a un peu de retard et en y entrant, nos constatons qu'un couple est endormi à nos places, ce qui nous relègue au bout du wagon près de la porte, avec sièges à l'inclinaison un peu plus limitée. C'est sans doute ce qui avait incité ce couple à changer de place. Nous ne nous en plaigons pas : ça sera notre première nuit avec chauffage! Bien que pas très longue, nous passons une nuit relativement agréable. Surtout Corenthin, qui dormira cette fois encore sur mes genoux. Nous ne regrettons pas d'avoir pris la 1ère classe, d'autant que nous avons également couvertures et coussins, et qu'au petit matin nous avons droit au petit déjeuner. Chouette! L'arrivée est plus tardive que prévue (9h heure Argentine au lieu de 8h05). Nous avons d'ors et déjà raté le bus de 8h50 (heure Argentine) pour Huamaca. Ceci dit, avec le passage de douane, nous n'y croyions guère, donc cela n'entame pas notre relative bonne humeur. Taxi pour aller jusqu'au poste frontière (à un petit km, mais chargés comme des mules on n'y va pas à pied). Les formalités de sortie de la Bolivie sont rapide, super. Par contre l'entrée en Argentine se fait désirer : una fila muy larga que no avanza. Enfin nous voila devant le poste : pas de soucis, juste la saisie manuelle des numéros de passeport. C'est cela, couplé au fait que seuls deux douaniers travaillent, qui explique le rythme lent du passage. Dernière formalité : la fouille des sacs; enfin, un bref coup d'oeil à l'intérieur. Heureusement, vu le mal que j'ai eu à les fermer, je ne me voyais pas tout déballer! Bref, ne heure plus tard, nous voila côté Argentin. Nous partageons un taxi avec deux américaines, histoire de payer la course moins cher. Nous n'y avions jamais pensé auparavant; elles ont eu une bonne idée. D'autant que côté Argentin, la vie semble devenir chère. Elle ne l'est que comparativement à la Bolivie! Enfin nous voila au terminal et choisissons nous même notre bus - sans se laisser influencer par les nombreux rabatteurs. Changement de décors : les bus sont plus confortables et chauffés. Du moins celui choisi (pour à peine 2 pesos de plus que le moins cher... même pas le prix d'un café en France). Grand confort, avec vidéo. Il s'agit d'un bus qui va à Salta; nous descendrons à mi-chemin aux portes de la fameuse quebrada de Humahuaca. Le trajet n'est rude qu'en raison du film -violent- diffusé. A tel point qu'il en fait pleurer Corenthin. Nous fermons les oreilles et admirons les paysages traversés -toujours les mêmes, autour des 4000m, même plateau que côté Bolivien. Pour y être passé l'année dernière, je connais un petit bout des beautés de la région. J'espère que Corenthin appréciera.
    Ce Samedi, pas grand chose de plus. Nous flânons dans Humahuaca et organisons les deux jours à venir. Frustré de n'avoir pas pu aller à Iruya, ni l'an passé, ni aujourd'hui, je décide de décaler d'un jour mon arrivée sur Cordoba. Au programme : Dimanche petite journée à Iruya en solo (départ 8h30, retour prévu 6h15). Lundi, grand luxe avec une sortie dans la quebrada et à Punamarca, pour finir à Tilcara, direction de Salta où le bus de nuit nous attendra (enfin je ne pense pas ;-) ), direction Cordoba.

    Hasta prontito y muchos besitos

    De Uyuni hasta Argentina - Humahuaca De Uyuni hasta Argentina - Humahuaca De Uyuni hasta Argentina - Humahuaca

    De Uyuni hasta Argentina - Humahuaca

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  • Dimanche 31 juillet. Lever 7h, tôt ce matin, dernier jour de juillet. Après 45 minutes de palabres pour faire habiller Corenthin qui se plaint du froid (pourtant nous avons eu notre nuit la plus chaude avec le chauffage d'appoint) et un peu d'énervement, nous prenons un petit déjeuner continental (au maté de coca et dulce de leche près). Vu l'heure, fin du petit déjeuner en route, ce qui ne manque pas d'attirer quelques chiens abandonnés affamés (Corenthin se fait une énorme frayeur). Juste le temps de faire remplir mon thermos d'agua caliente y de colocar dentro unas hojas de coca", et c'est parti pour 3h de route pour faire... 70km. Nous vous laissons deviner l'aventure... Les premiers 20 km se font sur la route entre La Quiaca et Humahuaca, parfaitement asphaltée. C'est ensuite que ça se corse, avec une route étroite dans la montagne, en terre et rocailles. Petit arrêt à Iturbe (j'enverrai la photo à Ion!) et nous partons pour les 48 km restants. Ca grimpe, tournicotte et nous traversons toujours le même genre de paysages, mais ne nous en lassons pas! Pendant les 2h de montée, le "colectivo" tremble, vibre, couine, grince de toute part, mais ne cède pas. Il a l'habitude. De plus, difficile d'imaginer deux véhicules se croisant. Ceci étant, cela ne nous est arrivé qu'une fois... et il a fallu que la voiture de tourisme croisée (il y en a des optimistes) fasse marche arrière sur presque 500m. Enfin, nous voila au col, à 4000m (et oui, à Humahuaca, nous nous trouvons "en plaine" à présent, à seulement 3200m). Le chauffeur de bus, nous offre quelques minutes pour immortaliser le passage. La vue, sur le fond de la vallée de l'autre côté est tout bonnement stupéfiant. Je vous promets que ce n'est pas l'effet du maté de coca! Pour ce qu'il y a de substances "hallucinogènes" dans les feuilles, il faudrait boire des hectolitres avant d'en sentir les effets. Dès la remontée dans le bus, nous sommes également pétrifiés de voir où le bus va entamer sa descente. En enfer? Nous espérons que non! La route tourne dans tous les sens, à flanc de falaise (sans terre plein bien sûr). Malgré tout, le spectacle magnifique de cette montagne déchirée et tourmentée par le jeu des plaques et par l'érosion nous émerveille. Enfin, au détour d'un virage, Iruya apparaît, comme surgie de nulle part. Ce village, fondé en 1725 est fidèle à mes attentes. Ici, station "bout du monde", tout le monde descend. Nous n'avons pas le choix du reste, nous sommes véritablement au bout de la route; plus rien après. Du moins plus aucune véhicule ne peut circuler après (nous nous demandons déjà comment cela a pu être possible jusqu'ici).
    Nous commençons par monter dans les petites ruelles pavées du village, jusqu'à une croix servant de mirador aux païens que nous sommes. De là, vue splendide sur la montagne aux multiples couleurs, ainsi que sur le village. Nous nous posons quelques instants pour profiter de la sérénité que dégage ce lieu. Pas trop longtemps quand même, Corenthin n'étant pas forcément adepte des séquences de type méditation... Nous redescendons pour grimper sur les flancs de la montagne opposée, afin d'avoir un point de vue complémentaire sur ce village. Nous pique-niquons là haut, à mi-hauteur. Corenthin a choisi la "table orange". Nous avions le choix avec le rose, rouge, vert ou gris. Tient? Un SMS me rappelle que même au bout du monde la technologie finit par arriver (même si la fiabilité n'est pas encore la même qu'ailleurs... ouf). J'avais oublié d'éteindre mon portable et j'avoue que ça casse un peu la magie du lieu. Ca sera vite oublié, pendant les 2h de balade tranquille que nous nous accordons au milieu de ces dégradés de couleurs. Nous avons même la chance d'apercevoir 3 condors... bien haut dans le ciel. Ils ont visiblement élu domicile dans ces lieux.
    Retour par le dernier bus (il n'y en a que deux en fait), toujours sur le mode "forte sismicité". Nous admirons encore le paysage avant que les nuages ne remplissent la vallée, derrière nous, comme un baisser de rideau. Le bercement du bus fini par nous endormir, si bien que nous ne voyons pas le temps passer. De retour à Humahuaca, juste le temps d'un petit repas sur le pouce et de dérouler la pellicule de la journée.

    Mañana, la quebrada de Humahuaca. No pondré ninguna cosa porque iremos directamente en Salta (Tilcara - Jujuy, y Jujuy Salta) donde tomaremos el bus de noche hasta Córdoba. Así que contaremos todo desde Córdoba.

    Besitos a todos y hasta luego!

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya

    Iruya Iruya Iruya Iruya

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  • Lundi 1er Août : Quebrada de Humahuaca comme prévue. Réveil plutôt tranquille, et à la chaleur du chauffage d'appoint. Nous avons changé de chambre car n'avions initialement pas prévu de rester une nuit / un jour de plus. Mais la relative frustration née des 3 jours dans le Salar d'Uyuni a décuplé mon envie de rester un peu plus dans cette quebrada magnifique. D'où la nuit supplémentaire et le nécessaire changement de chambre. Après un petit déjeuner cool pour une fois, le guide-chauffeur est venu nous chercher à l'auberge. Cette fois ce ne sera ni un tour avec guide comme à Uyuni, ni un tour en solo complet comme dans tous les autres cas, mais un mélange des deux : trajet à la carte et juste Corenthin et moi. Départ 9h30 et 1ère étape de cette descente de la quebrada, Uquia et son église. Une des plus anciennes de la région, mais surtout contenant une collection de tableau de la fameuse école dite de Cusco. Splendides, tout comme son retable richement orné. Pas de photos... car interdit d'en prendre. Dans la foulée, nous entrons dans la fameuse quebrada de Humahuaca. Magnifique de couleurs. En deux mots, elle est le résultat des dépôts successifs de terres, sédiments et autres, suivi du soulèvement de ce socle, de sa déformation et enfin de sa fracture. Quebrada désigne une vallée profonde, due à la fracture de la montagne telle une plaie dans cette dernière. C'est cette fracture qui laisse apparaître au grand jour ce mille-feuille géant de toutes les couleurs, le vent et les pluies ayant continué le travail de rognage de la montagne. En route, passage de la ligne du tropique sud - capricorne. Le temps d'un rappel de géographie pour Corenthin (et oui, c'était au programme de CM1), et même de géométrie puisque c'est le seul parallèle (avec le tropique nord) qui connait, un jour dans l'année, un "midi solaire" sans ombre (soleil à la verticale parfaite) au solstice d'été (21 décembre... hémisphère sud oblige). D'autres rappels seront nécessaires ;-)
    Saqué muchas fotos de la montaña, hasta la "parada" siguienta : Tilcara y Pucara. Pucara, adossée à Tilcara est un ancien site inca (ou tout au moins pré-colombien), partiellement reconstruit suivant les fondations de cette cité. Superbe travail des archéologues, hormis l'horrible "monumento" qui trône en son sommet, sans rapport avec le site et à l'architecture plutôt Aztèque ou Maya. Bref seule faute de goût. Du haut de la cité, nous dominons une toute petite partie de la quebrada : mine de rien nous passons une heure sur place. Nous continuons notre chemin au milieu de ces couleurs improbables et extrêmement profondes. Au passage, nous croisons la "paleta de los pintures". Le jeu des empilements puis des plissements de la montagne ont donné naissance à cette curiosité exceptionnelle : une palette sur laquelle un peintre "virtuel" aurait essuyé son pinceau dans une série de zizag aux multiples couleurs. Bien qu'ayant déjà pu admirer les dizaines de kilomètres de cette quebrada, je reste émerveillé et Corenthin reste silencieux (qui l'eut cru). Ce qui me laisse le loisir de bavasser avec notre chauffeur. Et ce jusqu'à notre dernier arrêt, Punamarca et sa fameuse "montaña de los siete colores". Nous atteignons là l'endroit où l'ensemble des pigments de la montagne se trouvent réunis : du bleu au rouge passant par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Depuis notre départ de Humahuaca nous avons la chance d'avoir un ensoleillement parfait -bien positionné et très fort- ce qui donne une force aux couleurs que je n'avais pas rencontrée lors de mon précédent passage. J'en suis heureux pour Corenthin qui reste tout aussi admiratif devant tant de couleurs. "C'est un peu comme le colorado provençal... en plus beau". Mine de rien il est déjà 13h30! Le temps de manger rapidement quelques empanadas (une découverte pour un jeune palet... ça passe plutôt bien), et de rebrousser chemin jusqu'à Tilcara seulement. De là, nous prenons le bus direction Salta. Nous avons la chance de repasser (un peu plus vite) dans dans une (petite) portion de la quebrada. Cela nous fait largement oublier notre... perte du thermos (et quelques "dulces"). On se passera de maté (mes feuilles sont d'ailleurs restée avec...). Arrivée tard à Salta, il fait déjà nuit. Dommage car la ville est belle; peut-être une des plus belles des quelques-une que j'ai vu en Argentine. Une autre fois peut-être, dans quelques années. Nous patientons à peine le temps de dépiler quelques mails et reprendre place "sur terre" avant d'embarquer pour le bus qui doit nous descendre, en 11 heures, à Córdoba. Départ 21h15; nous dormirons encore dans un bus. Pour le coup nous avons choisi la classe luxe : cama suite, i.e. position horizontale complète, chauffage, coussins, couverture, cena y desayuno : la totale! Je suis heureux d'être en Argentine!

    Besitos y hasta el paseo siguiente

    La Quebrada de Humahuaca

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    La Quebrada de Humahuaca


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  • Ca y est, nos voila à Córdoba et alentours, pour une petite semaine. Petite frayeur hier soir. Deux bus partaient pour Córdoba, sans que nous ne nous en étions aperçus, et nous sommes monté dans le mauvais. Alors que j'avais promis à Corenthin la classe optimale, nous voila en semi-cama. Certes confortables, comme dans la majeure partie des bus Argentins, mais pas à plat comme promis. Le temps de s'en rendre compte et nous voila dans le bon bus. Avec tout le confort promis. Ouf! J'avoue que si nous nous sommes satisfait sans soucis des nuits froides, eaux fraiches ou froides, etc., nous ne sommes pas mécontents de trouver un certain confort. Histoire de commencer à se refaire une santé. Nous voila parti pour une longue route, mais cette fois dans des conditions de rêve. Petit diner pas forcément extra, mais pas pire que ceux d'un avion, et même une coupe de champagne (arg... de l'alcool, une entorse à mon règlement personnel; c'est la goutte pas bue le reste de l'année, fêtes comprises). Le film est en anglais sous-titré espagnol, et si ça me fait travailler les deux langues, j'avoue me rabattre sur les sous-titres. Ensuite, c'est parti pour une bonne nuit de sommeille. Corenthin ne fait pas long feu d'ailleurs. Après une très bonne nuit, le temps du petit déjeuner passé, nous arrivons à Córdoba, seconde ville Argentine et "rivale" de Buenos Aires. Nous nous posons à l'hôtel Magali, où Walter (collègue Córdobes) nous a réservé une chambre. J'y étais déjà l'an passé et avoue trouver la place très bien située et les chambres vraiment très bien (petit appart' en fait). Malgré l'heure "temprano" nous pouvons y prendre place. Super! C'est qu'il y a du travail pour retrouver un visage digne de ce nom... Finalement, 2h30 sont passé sans que nous n'ayons fait grand chose, si ce n'est "s'endormir" sous la douche. Midi arrivant, nous décidons de profiter de l'almuerzo qui s'annonce pour aller se dégourdir les jambes en ville. J'emmène Corenthin dans le quartier qui me plait ici, à savoir autour de la cathédrale et du cabildo, Plaza San Martin. Nous passons par une ruelle que j'apprécie - Calle Casero -, ruelle piétonne dans cette ville aux milliers de voitures roulant à tombeaux ouverts. "Primero coches, segundo coches y tercero coches" me disait Mariela à propos de La Plata; c'est vrai ici aussi. Au passage, nous attrapons la "Manzana Jesuitica". Il ne s'agit pas d'une "pomme jésuite" mais du 'quartier' jésuite -nuance de l'espagnol argentin; il y en a d'autre-. Dans ce quartier, "Iglesia de la compañia de Jesus" plutôt jolie. Corenthin pose mille questions et je me fends d'un petit cours de catéchisme... pas mon fort cependant! Idem une fois entré dans la cathédrale, aux ornements très riches, voire surchargés. Nous passons pas las calles Rivadaria, San MArtin Rivera Indarte..., succession de magazins (essentiellement de vêtement). Nous en profitons pour visiter une crypte jésuite, redécouverte récemment lors de travaux dune compagnie de téléphone. Les travxu ont été arrêté pour conserver ce bout de patrimoine pas très ancien mais surprenant ici. Nous retournons alors vers l'hôtel via les rues San Jeronimo y 27 de Abril, croisant ici où là quelques belles façades, non sans être aller diner... au McDonald! Une renaissance pour qui vous savez ;-)

    Demain, départ pour La Falda : ce n'est pas le tout, mais ne petite semaine de travail pour les "grands" s'annonce. Andres est déjà arrivé à l'hôtel (il m'a appelé en arrivant) et Mariela doit arriver plus tard : son vol a changé et elle a au moins 1h30 de retard. Conséquence d'un volcan chilien capricieux. Rendez-vous en fin de semaine pour un bref résumé éventuel. D'ici là, nous auront décidé de la suite de nos tribulations en AmSud.

    Muchos Abrazos

     

    Llegada en Cordoba Llegada en Cordoba Llegada en Cordoba

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    Llegada en Cordoba

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    Llegada en Cordoba


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  • Hola todos,
    No pensé escribir algo sobre estos ultimo días, días de conferencia así que los pensé no interesantes para ustedes. Para mi, fueron muy interesantes.
    Petit résumé, sans écrire des tartines pour autant (je préfère les manger)... quoique

    Mercredi 3, lever assez "tard" (avant que le réveil ne sonne ceci dit). Nous profitons une fois de plus de l'eau chaude de l'hôtel : elle nous a tant manqué les premières semaines que nous nous rattrapons! En allant déjeuner, nous croisons Mariela -collègue argentine de La Plata-. La veille, Andres, son collègue de bureau, m'a appelé en arrivant : me (nous) voila dans l'ambiance Platense ;-) Je suis ravi en tout cas d'être là, et heureux d'être en Argentine depuis quelques jours. Corenthin aussi, bien que je ne sache pas exactement pourquoi. Ca se voit en tout cas à sa grande excitation (si si loulou). Nous partons assez vite après le petit déjeuner, Walter -collègue Cordobes- nous cherchant tous à l'hôtel. La Falda, lieu de la conf., est à 1h30 de route de Córdoba, i.e. juste à côté quand on se replace à l'échelle Argentine. Je pense à ce moment que c'est à Christophe, puis plus tard à Walter, que je dois d'être là. D'une certaine manière, c'est eux qui sont à l'origine de notre périple. En tout cas, sans eux n'aurait-il sans doute pas vu le jour (ou pas maintenant).
    Arrivée à La Falda, ville est nichée dans la "sierra baja"; les paysages, bien que très différents de ceux croisés jusqu'à présent, sont superbes. Il en est de même de l'hôtel de la conférence, adossée à un lac joli comme tout.  Tout est plus vert (enfin entre vert et jaune) ici; finalement nous sommes en plaine comparé à nos premières semaines (env. 1200m). Pas plus pour aujourd'hui : conférence oblige. En deux mots, les exposés sont très intéressants. Comme ils ne sont pas dans mes domaines de prédilections (sauf celui de Mariela), j'en apprends beaucoup! Nous dinons assez tard (21h), ou tôt d'un point de vue local... la conf. ayant fini à 20h passés. Coco a pu "rattraper" un peu son manque d'écrans, même s'il a profité aussi de l'extérieur (mini-golf, basket, platete-sapo).

    Jeudi 4: Lever tôt, mais je laisse Corenthin dormir; il se réveillera dès que je quitte la chambre... si j'avais su, il serait venu déjeuner avec moi. Pour lui, toujours détente, même s'il commence à s'ennuyer. Finalement les 3 semaines à 200 à l'heure lui convenaient! Ce matin, exposés orientés biologie. Compliqué pour moi, mais néanmoins passionnant de découvrir la complexité de la nature. J'ai aussi fait connaissance de C. Tsallis ce matin, et ai le plaisir d'échanger avec lui en français. C'est sur la digestion, juste après "el almuerzo" que j'ai fait mon exposé. Trop tendu, j'en ai zappé le café digestif. Une première en espagnol... une heure de baptême du feu (j'avais une plénière). "Se entendió" m'a-t-on dit et... "digamos que" j'ai fait semblant d'y croire. Je sais les argentins extrêmement agréables. Mais le peu de questions me fait hésiter entre "hors sujet" ou "pas si clair"; j'opterai pour la seconde proposition, même si MAriela a avancé une troisième raison : "cansados". L'après midi, on s'absente "un rato" de la conférence, direction la ville. Peu de temps pour s'y balader, nous allons directement à... l'hôtel Eden. Il s'agit en fait d'un ancien hôtel de luxe, avec un parc aux dimensions démesurées (Au moins 200m x 800m), construit ou au moins partiellement financé par des... allemands il y a au moins un siècle. Les crises passants, il a été abandonné et laissé à l'état de ruine. C'est un projet de transformation en casino qui a poussé la ville à le reprendre en 1998, puis à entamer sa restauration en 2004 pour en faire un musée. Mariela me dit y entrer pour la 3ème fois et constate sa restauration lente, mais sûre. Nous rentrons à l'hôtel... de la conférence après cette courte visite (30'); juste à temps pour voir l'exposé d'un physicien fameux (C. Tsallis pour ne pas le (re)nommer). Beaucoup de choses dans ces transparents, et une manière d'exposer magistrale; mais il me reste également beaucoup d'interrogations. L'après-midi se finit par un exposé de Walter. Exposé général sur ce qui s'avère être le plus vieux calculateur... 2000 ans tout de même et retrouvé au fond de la mer Egée (ensemble d'engrenages servant à prédire la position des planètes, des éclipses, à se repérer dans le temps...). Fascinant. Coco, que je cherche à la fin de l'exposé (j'aurais aimé qu'il y assiste, mais il n'a pas voulu) est interloqué devant les jeux d'engrenage.

    Vendredi 5: dernier jour (partiel car on finit à midi). Même matinée que la veille, à savoir un lever de Coco dès que je quitte la chambre. Les exposés sont plus dans mes cordes ce matin, quoique. Je suis aussi plus détendu : charla hecha, et j'ai également réussi à régler (j'espère) notre étapes Iguazu (las cataratas); du moins la partie vol et auberge. On se passera du bus cette fois trop long, près de 17h. On a également déjà le vol Iguazu - Buenos Aires. PAs grand chose à) raconter, si ce n'est que je me suis également permis quelques exposés séchés. A regret pour certains, mais ce fut pour que nous passions un peu de temps ensemble Corenthin et moi. Nous nous sommes contenté d'un tour du lac... artificiel (réserve d'eau). Nous le savions, mais pour le coup nous avons aperçu la digue. Le coin n'en reste pas moins paradisiaque pour venir au calme en famille, même si c'est peu ressemblant à nos tribulations d'avant La Falda.

    En résumé, très bons souvenirs de cette petite semaine plus calme, tant sur le lieu que sur la conférence et les gens rencontrés. Décidément les argentins savent recevoir; comme déjà écrit, je suis heureux d'être arrivé en Argentine! Je ne sais pas si je communique cette "sensación" à Corenthin, toujours est-il qu'il parait heureux également!

    Muchos abrazos

    La Falda - conferencia METIBI IV La Falda - conferencia METIBI IV

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  • Hier vendredi, en fin après-midi, retour sur Cordoba (cf. article précédent). Fin de la conférence et des quelques jours d'ennuie pour Corenthin (pas pour moi!). Petite balade avec Mariela en ville, et découverte au passage un "vieux" magasin où se vend des alfajores, gâteaux traditionnels SudAm (après recherche sur le web, d'origines espagnole et importés par les arabes lors des invasions musulmanes). Ces gâteaux sont fait deux parties de biscuit croustillant et blanc (cuisson rapide apprends-je) avec un fourrage. Le plus "classique est de "dulce de leche". Nous découvrons également les Yemas... sortes de coque de sucre dur avec un fourrage vanille et noix. Corenthin adore et a mange le mien. Du coup, ce Samedi nous sommes aller en acheter "totu plein", après avoir (essayé de) travaillé(er) avec Mariela le matin, et avant d'aller chez Walter qui nous a invité pour un asado. Achat de 600gr, mais mes espoirs d'en ramener à Gières se sont vite effacés : il n'en reste même plus la moitié. Mariela aura pour mission de nous en prendre 1kg qu'on récupérera à La Plata. Peut-être que nous arriverons alors à en sauver un peu! Après l'asado de chez Walter, très sympa (on y serait restés tout l'après-midi!), nous sommes parti rejoindre Oscar, le cousin de mami Cathy (Walter nous y a déposé). Comme l'an dernier, accueil super; nous avons beaucoup discuté -enfin papa a discuté- et nous avons mangé chez eux (raviolis à la bolonaise ! "barbaro!"). Il va falloir que Coco se mette au castellano, seguro, pour faciliter la communication avec cette branche argentine de la famille. Nous n'avons vu que Viviana, leur fille, Ariel travaillant (du moins il y allais sans passer chez ses parents). Nous avons eu du mal à décoller également -enfin, toujours papa-, mais Corenthin commençait à fatiguer. Aie, grosse déception pour moi (Coco) de retour à l'hôtel : Mariela était à un concert. Dur dur d'aller se coucher... mais j'ai écris un petit mot et fait promettre à papa de me réveiller quand elle passera. Chose faite, mais 3s yeux mi-clos. Nous nous verrons à La Plata mercredi. C'est que demain nous nous levons tôt! Escribirimos desde Iguazu.
    Abrazos a todos

    Regreso en Córdoba Regreso en Córdoba Regreso en Córdoba


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  • Ca y est, depuis cette après midi nous voila arrivés à Iguazu. Avant d'en dire un peu plus, je vous signale tout de même poser le plus souvent possible quelques photos à la fin de articles. Je (nous) suis (sommes) bavards... et ne voudrais(ions) pas vous décourager de nous suivre et commenter nos photos. N'hésitez donc pas à "zapper" le texte!!!

    Arrivée à Puerto Iguazu, donc, après un peu de retard à Córdoba, suivi d'un retard à Buenos Aires. Mais comme nous ne changions pas d'avion (juste une sortie-entrée histoire de repasser par l'embarquement), pas d'inquiétude. Je m'amuse tout de même de voir nos bagages prendre la direction de la soute : sortie pour retourner dans le même avion. Voyage sans encombres; Coco renonce à rester accroché au hublot : il s'est laissé absorbé par un "nombres casés" espagnol que m'avait laissé Graciela. Au fur et à mesure qu'on approche, avant même l'atterrissage, une chose nous frappe : le changement de couleurs. Ici, deux couleurs dominent, pour ne pas dire éclipsent ou écrasent les autres : le vert de la végétation, tranchant singulièrement avec le rouge puissant de la terre. Vu du ciel, on dirait une feuille géante striée par les nombreux petits fleuves qui la déchirent. En raison de la terre rouge, ce sont autant de veines, chargées de ce qui ressemble parfois à du sang, qui découpent la verdure. Au loin, une drôle de fumée : ce sont les nuages de goutelettes dégagées par le tumulte des chuttes, et en particulière la "garganta del diablo". J'ai hâte d'y mener Corenthin.
    A Puerto Iguazu, changement de décors complet : le froid laisse place au (très) chaud humide, l'altitude laisse place au niveau de la mer... ou casi, les vallons laissent place à la plaine, la sècheresse laisse place à l'excès d'humidité. Seul point commun : la force des couleurs, bien que fondamentalement différentes. Comme il y a 16 mois, j'ai la drôle de sensation de me promener aux Antilles... sans que je ne sache pourquoi. Le climat, le rythme ralenti, la topologie des rues sans doute. Nous adorons, même si peu à peu le rouge commence à colorer nos habits. Je connais... mes anciennes baskets blanches en ont encore les "cicatrices"

    Pas énormément de choses à raconter aujourd'hui. Nous nous sommes promenés tranquillement dans cette petite bourgade, à une dizaine de kilomètre des cataratas, mangeant en route quelques empanadas (Choclo, Jamon pour l'un, Pollo pour l'autre). Nous avons poussé la balade jusqu'à la rencontre du rio Iguazu, rouge car chargé de la terre des Misiones (province dans la quelle nous sommes), et du rio Parana plus clair et verdatre. Le rio Igazu sépare Argentine et Brésil tandis que le rio Panama a choisi de scinder l'Argentine du Paragay. Si bien qu'à ce moment de la promenade nous sommes "ubicados" à ce qui s'appelle "triple frontera" o "tres fronteras", point de jonction entre les trois pays cités. Chaque versant du fleuve exhibe fièrement le même monument, mais aux couleurs de son pays. Nous n'auront pas le temps d'aller faire un saut au Paraguay, pourtant si proche. Même à la nage il semble à potée de main. D'autre part, le Paraguay n'a pas une réputation très sure vu d'ici. Allez savoir. Nous avons prévu de faire un saut côté brésilien cependant. Si la nature a décidé de gâter l'Argentine, lui donnant la majeure partie des cascades, elle s'est rattrapée en donnant au Brésil le meilleur point de vue... sur le versant Argentin justement. Ce soir, un peu de popote à l'auberge -simple : pâtes au basilic et à la tomate-.

    Rendez-vous demain pour ce qui concernera le premier objectif de notre passage ici : les cataratas, côté Argentin.

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  • Avant d'écrire un nouveau roman, nous voulons vous remercier pour les commentaires posés sur ce blog, ou envoyés par email. Nous en sommes contents, Corenthin tout particulièrement.

    Aujourd'hui lundi c'est le premier des deux jours que nous passerons aux abords du rio Iguazu ("grande rivière" en Guarani), plus précisément là où la terre s'est déchirée et où le fleuve a continué d'ouvrir la roche comme on ouvrirait une fermeture éclaire. Comme presque tous les jours, lever assez tôt (pas sans douleur...), petit déjeuner sérieux avant le départ pour les cataratas.  L'entrée dans le parc ne commence pas avec un contact avec l'eau, mais avec quelques habitants de la "selva" environnante : des oiseaux. Seule petite ombre au tableau, l'accès à la Isla San Martin est fermée. Comme lors de mon dernier passage. La bonne nouvelle est qu'elle l'est en raison du haut niveau de l'eau : on va pouvoir s'en gaver jusqu'à la gorge... (en fin de parcours... cf plus loin). Nous décidons de commencer la visite par le petit sentier menant à la partie supérieure des chutes. "Des", car en période basse on compte jusqu'à 200 filets, contre une vingtaine en période de crue (et pour cause, le débit réuni les filets). On en verra donc peu en nombre... mais intenses en débit! On s'en réjouie d'avance. L'avantage de commencer la visite "caminando" (même si "il en a marre de marcher") plutôt que de prendre le petit train, est que nous faisons en route la rencontre avec d'autres "nativos": coatis, singes, écureuil... Sympa! Après assez peu de marche en fin de compte, nous voila aux premiers "saltos". La vue de bas est plus belle, mais les premiers aperçus sont déjà époustouflants. De l'eau, de l'eau, de l'eau... Elle est plutôt brun-rouge, mais le débit est tel que c'est le blanc de l'écume qui prédomine. Le tout dans un décors de carte postale, face au Brésil. Difficile de voir la rive brésilienne à travers le nuage de gouttelettes soulevées par la violence des chutes. Corenthin est "feliz" : il courre d'une passerelle à l'autre, crie pour me dire à chaque endroit que c'est encore plus beau. Si je le suivais, nous ferions le tour du site dans la matinée au lieu de prendre le temps de savourer chaque saut, chaque gouttelette qui nous rafraîchi. Nous avons oublié de vous le dire : il fait très chaud ici, bien que nous soyons en hiver... Cette fois, pas d'altitude venant compenser la position très nord de ce site. En bout de balade, au loin, nous devinons la présence de la "garganta del diablo" à l'immense nuage qu'elle dégage.
    Après ce tour au pas de course -que j'ai réussi à ralentir un peu-, descente vers la partie inférieur, au plus près des chutes et surtout face à elles. Juste le temps d'ajuster la mire pour "sacar" un rapace que je ne réussirai pas à identifier. Nous croisons également la route d'un nombre assez important de coatis, à la recherche de nourriture ici ou là. En bas, nous commençons la visite par une vue plongeante sur la garganta del diablo. Nous ne la verrons pas, cachée par un épais manteau de fines gouttelettes en suspension. Mais nous devinons les dimensions géantes de cette gorges! Une petite douche (involontaire) en passant, et nous voila face au rideau d'eau qui s'étend sur 2 km. Tout simplement... époustouflant. Désolé, nous sommes à court de qualificatifs. Le soleil étant de la partie, nous avons droit à un magnifique "arco iriso", illustration parfaite de la transformation de Fourier (désolé, ça m'a échappé). Arrivée face à l'un des plus grand sauts : nous n'en avons pas fini des douches, le vent provoqué par la chute de l'eau se chargeant de propulser l'eau vers nous. Même les araignées ont droit à leur rincée aujourd'hui, en témoigne cette toile sur laquelle des centaines de fines gouttelettes se sont fixées. Avec la lumière du soleil nous avons l'impression de voir un collier de diamants. Sans doute pas assez mouillés, nous nous "offrons" une douche supplémentaire en prenant le bateau pour contempler les chutes au plus près. Pour le coup, nous sommes trempés jusqu'au os. Mais nous avions prévu le coup et pris le bateau en... maillots de bain.
    Une fois sec, c'est le moment que nous choisissons pour manger un brin... en compagnie des coatis. Sympa, mais un peu envahissants : nos en-cas les attirent et nous sommes obligés de les éconduire gentiment. Nous laissons néanmoins un papillon profiter de l'humidité de nos chaussures. Rassasiés, nous reprenons route direction la gorge du diable. Ayant perdu un pari avec Coco, c'est en train que nous monterons et non à pied. Nous croisons en route un petit animal... aux proportions démesurées ici : une fourmis de la taille du petit doigt de Corenthin. Je vous laisse imaginer sa frayeur (ou son dégout, c'est selon). Je m'en amuse gentiment. Arrivés au terminus du train, c'est une nuée de "mariposas" qui nous accueille. Voila enfin ces papillons que Corenthin attendait désespérément. Nous entamons le chemin de passerelles métalliques, au dessus même du rio, passerelles qui nous emmènent jusqu'au gouffre. Alors que le fleuve semble plutôt tranquille, la fameuse garganta del diablo s'offrent enfin à nos yeux émerveillés. Nous restons là, un long moment, à contempler ces millions de litres d'eau plongeant chaque seconde au fond de cette gorge de géant, dans un bruit assourdissant. Nous en avons même du mal à entendre l'hélicoptère qui survole la zone... Le Brésil permet cette visite couteuse et ultra-polluante à quelques-uns de ses hôtes les plus fortuné. Pour notre part, le retour se fera en bateau à la force du fleuve et des rames (paseo ecologico); sur la partie calme du rio, vous vous en doutez. Nous contemplons la nature environnante en toute quiétude, à la végétation luxuriante, ainsi que d'autres animaux hantant ces lieux tels quelques crocodiles... Un peu d'inquiétude tout de même en entendant le tonnerre gronder. Fausse alerte; ça sera pour plus tard (au moment où j'écris ces lignes, le bruit des grosses gouttes me rappelant encore les pluies fortes des Antilles). Nous terminerons le retour à pied, ce qui nous permettra de croiser d'autres singes et fourmis... mais aussi l'emblème d'Iguazu : un toucan. J'en suis heureux car on les aperçoit rarement. C'est en compagnie de quelques oiseaux que nous sortons du parc, fatigués mais heureux. Quelques empanadas dans l'estomac et une bonne nuit de sommeille va suivre. Demain, nous prévoyons de visiter la face brésilienne...

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  • Après une nuit pluvieuse me faisant craindre une journée brésilienne humide, c'est sous un soleil magnifique que nous levons. Encore dans la difficulté pour Corenthin, mais pour le coup, pas question de rater le bus. S'il y a un bus toutes les 20' pour accéder au chutes côté argentin, il n'y en a un que toutes les deux heures pour aller côté brésilien depuis la face argentine. En sortant de l'hôtel, nous constatons quelques traces de la nuit orageuse, le sol étant encore humide, parsemé ça et là de quelques flaques rouge-terre. Le rouge très sombre de la terre mouillée lui donne un aspect de sang séché.
    Après 1h de route - la verdad, 25' , por la demas pasamos un ratito en las fronteras-, nous voilà à l'entrée du parc, face brésilienne. J'ai un tout petit peu d'appréhension, ne parlant pas portugais. Je m'y mettrai très vraisemblablement. Mais de ce côté de la frontière, si près de l'argentine, la majorité des gens semble parler espagnol, ou tout au moins le "portugnol", ce qui permet de se comprendre. On sent également que ce côté des cataratas est un peu plus court à visiter. C'est un bus qui, à travers "selva" nous conduit de l'entrée au premier mirador. Point d'animaux ce coup-ci, si ce n'est en fin de visite un coati mal en point, quelques rares oiseaux et par contre pas mal de papillons. Du premier mirador, nous entamons lentement le sentier qui va nous conduire jusqu'à la gorge du diable. Nous constatons assez vite que, comme déjà écrit, l'argentine a été gâtée par le "grand fleuve". Le spectacle côté brésilien n'en est donc que plus beau. Tout comme la veille, le débit du cours d'eau est très important. Une évidence s'impose : si le spectacle est grandiose, il sera difficile de le mettre sur pixels. L'eau en suspension est irrémédiablement poussée par le souffle des cataratas vers la rive brésilienne. Les cascades sont drapées de ces gouttelettes en suspension, quand ce n'est pas nous même qui nous emparons bien involontairement de ces draps d'eau. Il faut être réaliste : nous ne pouvons pas avoir à la fois des cascades d'une force impressionnantes et une absence de gerbes d'eau. Le rio n'est pas un robinet qu'on fermerait à notre guise, fort heureusement. D'autre part, le soleil étant de la partie, un arc-en-ciel nous accompagne tout au long de notre balade. A presque chaque belvédère nous prenons le temps de savourer. Au fur et à mesure de notre avancée, nous prenons également conscience que nous ne verrons pas la gorge du diable, cachée par une énorme espèce de cumulo-nimbus provoquée par la chute vertigineuse d'une quantité d'eau que nous n'osons tenter de quantifier. Nous sommes également contents d'avoir apporté nos K-Ways; cela nous évite l'achat d'un imperméable local : sac en plastique (ou presque) blanc. Nous passons assez peu inaperçus pour le coup. Au fur et à mesure que nous approchons de la gorge, la douche s'intensifie, jusqu'à glacer Corenthin. Le soleil nous sèchera sans doute bien vite. L'arc-en-ciel qui nous suit depuis le début fini même par se dédoubler, et former des cercles presque entiers!. Nous arrivons au bout du sentier, face à un véritable mur d'eau, là, juste devant nous. On peut presque le toucher tellement il est proche. Nous sentons également ses effet... La fin de voyage se fait... en ascenseur. Nous arrivons sur une plateforme surplombant les chutes et... rejoignant la route, restée loin "del orilla del rio". Après 2h de marche pour faire... 2km (où à peine plus; un record), nous nous posons quelques instants pour nous restaurer. Ca sera friture de poisson et acras de bacalao; je viens de me rendre compte d'avoir oublié nos sandwichs à l'auberge, du moins le contenu frais, resté dans le frigidaire. De la table où nous mangeons, nous apercevons le haut de la garganta del diablo, ainsi que les passerelles côté argentin. La taille des gens vus d'ici nous donne un idée de la hauteur des chutes à cet endroit, et ce bien que nous ne voyons le fond. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps des tours en bateau visaient à s'approcher le plus possible du gouffre... En même temps que nous remplissons nos estomacs, nous laissons le soleil évaporer l'eau de nos vêtements. Nous repartons donc secs, voir rôtis par le soleil, au milieu de quelques papillons faisant un brin de chemin avec nous. Plutôt que de prendre le bus du retour, nous choisissons de faire le sentier en sens inverse, afin de profiter du changement de luminosité, le soleil étant plus haut. Bien mal nous en prendra, comme vous le verrez plus tard. Après un retour un peu plus rapide -30'-, nous atteignons notre point de départ, face à l'hôtel rose que nous voyions hier dans la brume. Juste à temps pour prendre le bus des cataratas, bus qui nous ramènera à l'entrée du site. Nous aurons ainsi juste le temps de prendre le bus de 15h10 qui nous ramènera côté Argentin où nous dormons. Du moins c'est ce que nous croyions. Arrivée 10' avant le départ supposé, nous marchons vite pour constater... avoir raté le bus... de 14h50 (moins 10, et pas 10! où avais-je la tête?). Nous voila quitte pour attendre 2h, sans possibilité de retourner au bord de l'eau ou sur les sentiers du parc. Sans doute fatigués, nous arrivons assez facilement à faire passer 1h30 en effectuant quelques achats, en se rafraîchissant un peu, en immortalisant une antenne jouant au bilboquet avec la lune ou encore un avion passant juste au dessus de nos têtes... Le temps de se dire que plutôt que d'attendre bêtement nous aurions pu aller à la triple frontière -coté brésilien- en taxi. Corenthin et moi-même avons eu la même idée à 10' d'intervalle seulement... mais trop tard. Nous aurions pu encore nous promener un peu. Même si Foz do Igazu est loin d'ici, un parc animalier fait presque face au parc. Bref, nous n'y sommes plus. Nous finirons par partir par le bus de 17h... avec 10' de retard! Les dieux n'étaient pas (complètement) avec nous aujourd'hui. Sans la journée a-t-elle été trop belle pour qu'elle soit parfaite : c'est de bon coeur que nous acceptons cet "accroc" tant les images de cette merveille de la nature ne nous quitterons pas avant longtemps. Nous regagnons Puerto Igazu comme deux mollusques, le son des chutes résonant dans nos oreilles. Une dernière surprise nous attendra plus tard dans notre chambre. Nous n'avions sans doute pas vu assez d'animaux, ce qui nous a valu la visite impromptue d'un cafard à la taille aussi démesurée que les cascades. Sans exagération, il mesurait au moins 5cm de long (la largeur de ma main). Ca me rappelle les Antilles, même si pour le coup je n'avais encore jamais vu insecte de cette dimension.

    Ca y est, c'est bien la fin de la portion tropical de notre séjour. Demain, direction La Plata (60km de Buenos Aires). Nous y passerons 2 jours et demi, partiellement de travail. Une incertitude demeure cependant car nous n'avons toujours pas de chambre d'hôtel (les 4 contactés sont pleins). Peut-être serons nous obligé de dormir en auberge... en dortoir, bien que cette perspective n'enchante pas Corenthin. A ver...


    Abrazos!!!

     

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  • Llegamos hoy día 10 en La Plata. Esta mañana, nos levantamos bastante tarde (8 y media). El tiempo de "skypear" en la casa, tuvimos un desayuno bastante rico ante de salir... Una pena porque la región esta maravillosa. sobre todo, hay muchas cosas que hacer aparte las cataratas en la región de Misiones. No fuimos tampoco a Paraguay. La próxima vez... con toda la familia.

    Pas grand chose à raconter donc... avion et arrivée à l'heure à Buenos Aires. Nous avons rejoint assez vite Retiro d'où nous avons pris le bus pour La Plata. Au passage nous nous sommes fait rouler par le taxi (sans compteur... je le sais pourtant!). Les prix ont considérablement augmenteé.. celui du taxi a doublé entre décembre et aujourd'hui... ou même entre l'arrivée de Mariela et la mienne 2h plus tard. Et oui, c'est un autre côté de l'Argentine. Ce n'est pas non plus très fréquent (bien que pas très rare non plus) : je n'ai pas été très vigilant. Notre stress était plutôt lié à l'incertitude sur les 3 nuits à passer ici. 4 échecs de réservation et une 5ème  demanderestée sans réponse. C'est peu surpris que, arrivés sur le lieu (à 11 quadras du terminal de omnibus quand même) nous apprenons que l'hôtel est plein. Ils auraient pu répondre au mail tout de même.!Ils nous indiquent toutefois gentiment un hôtel de même type juste 2 quadras plus loin (esquina, mas dos quadras). C'est avec soulagement que nous y trouvons à nous loger. Comme dans tous les "hospedajes" par lesquels nous sommes passés en Argentine, le personnel est extrêmement accueillant, aux petits soins. C'était déjà le cas à Humahuaca, Córdoba, La Falda et tout particulièrement à Iguazu.
    Pas de photo pour aujourd'hui (allez, je pose des vues du ciel d'Iguazu et de BsAs, une cicatrice du peuple argentin..., une fleur et la photo de notre avion). Nous nous sommes posés à La Plata, c'est le terme qui convient. Nous avons juste fait quelques pas pour faire signe à Mariela à l'université et récupérer clé et badge (elle m'a fait réserver la salle des profesores visitantes : estupendo!). NNous nous (re)poserons encore un tout petit peu ces deux prochains jours.  La fatigue se fait sentir, et de plus voila plusieurs jours que mon oeil droit me gène. Aujourd'hui il me fait terriblement souffrir. Un point blanc en son centre est nettement visible, mais je veux croire que ce n'est là que l'effet de la fatigue accumulée depuis un mois. Le jeu en valait largement la chandelle comme le dit l'expression. Christophe : promis, demain je mangerai un biffe chorizo pour toi! Ca sera une autre façon de "déguster" l'argentine.

    Besitos a todos y hasta prontito

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  • Primero día entero en La Plata. Nada especial; trabajamos un poco, pero no tanto. Con Mariela, asamos una hora y media sobre un puntito de un articulo... Bastante difícil de trabajar con la presencia de Coco. Traje muchas cosas que hacer este mes, pero aparte la conferencia pude trabajar solo 3h. Deberé hacer el doble a casa. Despues de trabajar y el almuerzo, fui al medico para mi ojo... Lo que sigue tiene más de detalles... en francés (para la mayoría de ustedes).

    Après un petit déjeuner tardif (précédé de 40' de skype), c'est à 10h45 que nous arrivons à  l'Instituto de Física La Plata (IFLP). J'avais dit à Mariela arriver à 10h. Je suis déjà à l'heure argentine! Nous travaillons jusque vers midi et demi -à la mode fractionnée- sur un tout petit point sur les 4 objections d'u relecteur d'un article que nous avons soumis en commun avec son doctorant et le chef du labo (fruit de travaux de l'an passé). La réponse à cette premiè§re question est assez subtile et nous voulons être très clair. Sérieux donc ce matin. Pour Corenthin également : cahier de vacances... sauf l'anglais (on le fera ensemble). Surtout que "el chiquito" est en mode espagnol depuis quelques temps. Il apprend quelques mots, c'est sympa. Tomamos el almuerzo juntos con Mariela y Daniel : pizza y empanadas. L'après-midi, relâche. Mariela a des choses à faire, et il faut absolument que je passe voir un ophtalmologue. Mon oeil me brûle beaucoup et la lumière me gêne terriblement. De plus, mon nez commence à couler... drôle de fin de séjour. Après manger, nous commençons par visiter le musée de La Plata. Visite en mode "junior", c'est-à-dire au pas de course le nez dans le plan du musée plutôt qu'à regarder ce qu'il renferme. Et pourtant il en renferme des choses. La collection importante de pierres, en particulier météoriques, plait à Corenthin. Lui qui veut fairte un musée pour exposer ses pierre - et restaurer le vieil hotel des cataratas-, il n'en perd pas une miete pour le coup. Mais la grande richesse du musée de La Plata (pas celui de Coco, vous me suivez?) réside dans sa partie sciences naturelles/de la vie. Nous commençons par revisiter l'histoire de la formation de la terre et de ses changements, conséquence de la tectonique des plaques. Après un rapide passage dans la salle "tiempo y materia", Coco n'étant visiblement pas très porté "chimie", nous voila dans la salle "paléontologique". Bien entendu, ce n'est pas la salle qui est paléontologique... Cette dernière ainsi que le "pasillo" qui suit, regorgent d'une collection indénombrable de squelettes en tous genres, de dinosaures aux primates actuels, en passant par nombre d'animaux marins (passés ou  actuels telles baleines, tortues de mer...), serpents ou autres reptiles. Dans la salle attenante, sont alignés toutes sortes de crustacés (araignées de mer, crabes...), suivis d'une nuée d'insectes (formolés et piqués sur plaques; ouf). On y observe en particulier un nombre impressionnant de papillons qu'on peut croiser en Argentine. Aux "esquinas" des rues platenses les voitures écrasant volontiers les piétons nous doutons que les papillons trouvent leur place au centre de la ville. Dans l'un ou l'autre "bosque" de la ville peut-être. Nous effectuons ensuite un rapide saut dans la salle égyptienne, y voir les 2 sarcophages qui y reposent. Cette salle me parait incongrue dans ce musée, mais elle plait à Corenthin. Nous finissons... "la planta baja" avec la partie dite zoologique. Des animaux empaillés y trônent fièrement : condors, rapaces, oiseaux divers et variés, canins en tout genre, félins, camélidés et j'en passe. Mais les seuls primates que nous croiserons sont... les visiteurs. Voila déjà presque 45' que nous arpentons le musée mine de rien et je dois me résoudre à ne pas trop tarder : l'ophtalmologue prend ses patients sans rendez-vous entre 15h et 17h. Toutefois, je ne veux pas sortir du museo avant d'avoir emmené Corenthin "en la planta alta". La haut se trouve une collection d'objets de diverses peuples pré-incas dont quelques représentants peuplent toujours l'Argentine (en petit nombre, certes). Au final, ce fut une visite bien riche.

    C'est assez vite que nous quittons le musée. Le plan est simple, nous sommes casi en la calle 1 y 51. La clinique est "ubicada calle 43 entre 6 y 7". La ville (comme toutes les villes ici) ressemblant à une immense grille -parfaite-, il est facile de s'y retrouver. Toutefois, si nous empruntons la diagonale (il y en a 4...), nous devrions arriver presque directement à bon port. L'idée ne m'enchante pas forcément... les diagonales ont tendance à me désaxer. Pour ce coup, je m'en sort comme un grand. Arrivé sur place, l'ophtalmologue me reçoit rapidement (une cousine de Mariela), avec l'amabilité typique des argentins. Non non, ce n'est pas une légende ou une exagération. Après un examen attentif, et ses explications limpides, me voila rassuré : sans doute jaloux de Corenthin, j'ai voulu ramener moi aussi ma pierre des cataratas. La cause de mes souffrances n'est rien d'autre qu'un ultime "regalo" de "la grande eau" -Iguazu en Guarani-. Un micro-fragment de pierre -le fameux "puntito blanco"- était incrusté sur ma pupille. Elle a laissé place à un petit ulcère, qui va donc continuer à me tourmenter quelques jours. Le nez qui coule est conséquence de cet "ovni"- identifié à présent. Je n'avais pas fait attention au fait que seule la narine droite "pleure" -par un hasard qui n'en est pas elle est du même côté que mon oeil envahi-. En tout cas, je me suis passé de garder avec moi cet encombrant souvenir; il ne rejoindra pas les 2kg de pierres de Corenthin. En sortant, Corenthin a eu droit à son "cuerpo extraño" lui aissi... sur la tête, cadeau d'un pigeon. C'est moins poétique mais ça m'a bien fait rire. Il n'y a qu'à lui que ça peut arriver. En tous les cas, ça vise rudement bien un pigeon. Peut-être que ses cheveux "rubia" l'avaient-il éblouis.

    Après cette interruption dans le défilé de notre journée, nous avons pris un court moment -un ratito- pour rejoindre la cathédrale, prenant de ci de là dans la boite noire quelques façades coloniales superbes que nous découvrons au hasard de notre progression. Enfin, arrivés sur la place de la cathédrale, l'immense édifice rose-orange se dresse devant nous. Face à lui, le cabildo d'une blancheur éclatante n'est pas en reste. Quelques clichés plus loin, nous visitons le mini (micro)-musée qu'abrite la cathédrale et prenons l'ascenseur qui nous conduit au 2nd étage de cet édifice. "Subir" est la traduction littérale de monter, mais pour ce qui est de la mauvaise traduction en français, nous ne subissons pas la montée cette fois...  Corenthin n'est pas etonné d'apprendre que l'édifice est terminé depuis peu. Les dernières tours n'ont été achevées qu'au début de ce siècle (pour les plus anciens, je re-précise : ce siècle, le 21ème). Pourtant, son architecture laisse supposer le contraire... c'est que les plan originaux de l'architecte... français ont été scrupuleusement respectés. Après cet entracte historico-pseudo-religieux, et encore des photos d'un soleil d'un rouge plus vif encore que la cathédrale, retour assez fatigué à l'hôtel. La douleur de mon oeil fini par avoir raison de moi. Nota especial : Christophe, le biffe chorizo sera pour demain; trop fatigués ce soir nous nous conterons d'empanadas. On a pensé à toi quand même!

    Para terminar, agradecemos todos por seguirnos y por poner sus comentarios. Les gustan mucho a Coco!

    Abrazos fuertes

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  • Il pleut ce matin sur La Plata. Cela lui donne un air triste. C'est peut-être le son du "tóner" et la lumière des "relámpagos" qui m'ont réveillés assez tôt. A moins que ce soit la douleur de mon oeil -m'ayant tourmenté toute la nuit- qui a précipité mon lever. Au petit déjeuner, nous pensons que nous nous sortons : nous apprenons que de la grêle touche Buenos Aires toute proche. De plus, nous quittons l'hôtel -direction l'ophtalmologue- alors que la pluie a décidé d'arroser d'autres villes. A mi chemin, les choses se gâtent pourtant : la pluie décide de jouer avec nos nerfs et refait son apparition. D'abord fine et presque imperceptible, avant qu'un véritable déluge nous arrose et nous empêche même de traverser les rues sans mettre les pieds dans 5cm d'eau. C'est avec soulagement que nous gagnons enfin l'officine recherchée... la pluie décidant à ce moment là de cesser... Drôle de journée. Mon oeil va mieux, lui. La douleur est due à une forte inflammation, mais la lésion est en voie de résorption. J'en ai encore pour 6 jours ainsi. Mais aujourd'hui, interdiction d'ordinateur. Comme vous le voyez, j'ai quelque peu transgressé cette interdiction... La journée sera assez courte en fin de compte car il est déjà midi quand nous arrivons à l'université. Peu de travail, et sur papier (promis; Corenthin me surveillait) avant l'almuerzo. C'est au moment de sortir de table que le ciel s'est assombrit très fortement : Buenos Aires a dû souffler les nuages de grêles jusqu'ici... Catastrophe à l'université avec 5cm d'eau dans le sous-sol... qui sert également de laboratoire pour une partie des chercheurs. Pourtant, les infrastructures se sont bien améliorées depuis mon précédent passage. Mais si les éléments extérieurs s'y mettent... Pendant que Corenthin profite de la disponibilité de mon ordinateur (ça l'arrange bien), nous avançons un peu avec Mariela. Pas question aujourd'hui ni d'aller à la république des enfants, ni au parc zoologique, la pluie nous en dissuadant fermement. Nous finirons plus tard le travail entammé avec Mariela chez elle -son rôle de maman l'appelant auprès des ses loulous-. Pendant ce temps, Corenthin se fera laminer au monopoly par Mathias y Gonzalo.
    Bref, une journée loin des clichés des semaines précédentes, mais toutefois importante pour moi. Nous la finirons quand même dans une parilla, profiter des plats locaux : bife de Chorizo con papas fritas comme promis à Christophe, et raviolis jamon y queso con recota y nuces pour Corenthin. Si si, plats locaux : une partie importante de la population argentine est d'origine italienne, ceci expliquant cela. Seul petit regret : mon passage trop court ne m'a permis d'interagir plus ici, et plus personnellement je n'ai pas po-u voir une amie platense. Mais comme je reviendrai... promis...
    Ci-dessous, vous ne trouverez donc que quelques clichés (5) de quelques bâtiments de l'université (dont la faculdad de Física, les 2 derniers), et de deux édifices pas trop lointains.

    Demain, pas de rapport : nous passerons -en principe- la journée dans la ville du "bon air" et ses habitants les porteños. Je veux parler de la bien nommée Buenos Aires et ses habitants les "portuaires". Une incongruité dans ce pays de l'argent (Argentina) ou en español de "La Plata"... vous me suivez? Nous rejoindrons directement l'aéroport depuis la ville; je coucherai alors sur papier (voir sur "pantalla") le récit de notre journée.

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  • "Le voyage était super! J'ai appris un peu l''espagnol et j'ai préparé un musée" (Corenthin)

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    Corenthin a du mal à se lever aujourd'hui. Je le laisse dormir : nous passerons une journée plus tranquille et plus courte de visites. La seule contrainte que je lui impose est de respecter celle de l'hôtel, à savoir de libérer la chambre avant 10h. Après un rapide appel à l'ophtalmologue pour la rassurer sur l'état de mon oeil, puis un déjeuner solide, nous prenons la direction du terminal de bus, objectif la ville du bon air. Vu la circulation intense à Buenos Aires "bon air" reste à prouver. Si j'apprécie moyennement le bruit des moteurs, BsAs est une ville dont j'apprécie énormément certains quartiers.

    Il fait soleil aujourd'hui. J'en suis heureux car nous pourrons déambuler dans les rues sans surveiller le ciel du coin de l'oeil. J'ai rangé les impers dans le sac. J'espère ne pas avoir fait une erreur car nous laisserons nos affaires à une consigne. L'avenir nous dira que nous aurions même pu nous passer de nos vestes.

    Arrivés à BsAs, une fois réglée la question du bus jusqu'à l'aéroport ainsi que  celle de la dépose de nos sacs bien encombrants, nous partons à l'assaut de la ville. Nous commençons par nous promener sur la place qui fait face à Retiro, terminal de bus et Mitre, station de train. Sur cette petite place verte de par sa pelouse et orange de par ses gravillons de briques pillés, trône la "torre de los ingleses", copie locale et réduite de big-ben et de sa tour-support. De mémoire la place elle-même s'appelait place des anglais avant certains événements de 1982... Hay que verificarlo. Peu importe, nous continuons notre chemin, direction l'obelisco. Ce long stylet de pierre, au milieu de l'avenue 9 de julio ne me passionne guère, mais Corenthin voulait y jeter un oeil (pas le mien, j'y tiens!). Cela nous permet de traverser la jolie place San Martin, puis de rejoindre une véritable autoroute dans la ville. L'avenue 9 de julio est en effet -dit-on- l'avenue la plus large du monde : pas moins de 115m de large me semble-t-il, et nous y avons compté 16 voies (8 dans chaque sens). Des petits ilets avec fontaines et verdure donnent un aspect un peu plus "humain" à cette tranchée dans la ville. En passant, nous ne boudons pas notre plaisir à faire le tour du téatro Colon, merveille d'architecture. Lors de mon dernier passage, des travaux et barrières jaunes et laides en cachaient une bonne partie. De l'obélisque, nous retournons vers le centre névralgique de la ville : la plaza de mayo y la casada rosada. Sans vouloir faire un cours d'histoire, quelques explications à ces deux nom de rues : c'est le 25 mai (25 de mayo) 1810 que l'argentine a "demandé" son indépendance à la couronne d'Espagne sous l'impulsion d'un certain nombre de personnages, dont Belgrano. Ce dernier a donné son nom à un bon nombre de rues, dont une à BaAs bien sûr. C'est le 9 juillet (9 de julio) 1816 que le pays a enfin "obtenu" son indépendance. J'explique à Corenthin que beaucoup de rues du centre de BsAs ont comme nom les capitales, villes et pays d'amérique du sud, d'autres rues portent le noms de grands personnages argentins ou de dates clés de l'histoire de ce jeune pays en tant que tel.
    Retour à notre visite. La plaza de mayo est entourée de plusieurs édifices fameux : el cabildo,la catedral metropolitana, et la fameuse casada rosada, pendant argentin de la "white house" états-unienne. Nous n'avons pas l'honneur d'être reçu par Christina elle-même, mais la demeure se visite -gratuitement-. D'autres édifices de cette importance, dans d'autres pays, ne se visitent pas ainsi... Le tour guidé étant un peu long, nous ne le ferons pas,  mais nous entrons quand même dans le bâtiment (où cela est autorisé bien sûr). En ressortant, nous effectuons un rapide tour de ce "bloc" rose vif, pour y découvrir toutes ses faces. Nous verrons également, tout proche, le ministère des télécommunications ainsi que le ministère de la défense. Ce dernier me fait penser à un bâtiment communiste par sa taille, son architecture ou les chars et autres machines de guerre parsemant son entrée. Nous ne nous attardons pas sur les lieux, mais filons vers San Telmo. C'est sans conteste le quartier porteño que je préfère. Au pas de course, nous ratons quelques églises et basiliques sympa, ainsi que le marché couvert. Si le quartier me plait, je ne suis pas sûr que Corenthin s'y plaira. Nous flânerons tout de même un peu sur la place en son centre, sur laquelle s'étale un marché -essentiellement d'antiquités-. San Telmo, c'est un peu l'image que je me fais du "vieux" Buenos Aires, loin des immenses grattes-ciel de Puerto Madero par exemple. J'aime "l'odeur" de ce quartier. Ces "senteurs" dans nos narines, nous continuons notre chemin vers un quartier bien plus pauvre, et à éviter de nuit : La Boca, ou littéralement "la bouche". Ce nom dira bien des choses aux amateurs de foot, car c'est là-bas que se trouve le stade mythique du club éponyme. Tant de grands joueurs ont foulé sa pelouse, le plus connu étant sans conteste Diego Armando Maradona lui-même, dit "el pibe de oro". Quelques étoiles avec empreintes de pied (ou de main, gardiens obligent) de ces grands joueurs parsèment le trottoir devant l'entrée du stade, comme une réplique des fameuses étoiles d'Hollywood. Nous n'entrerons pas dans l'enceinte, mais admirons les échoppes des socios, bardées de bleu et de jaune, couleurs du club. Notre objectif se situe un tout petit peu plus loin : caminito et ses maisons aux couleurs vives. C'est étonnant de voir comment ce quartier pauvre a réussi à donner splendeur à ses maisons. Qu'elles soient de tôle ou de bétons, toutes rivalisent de couleurs et de décors picturaux. Ce mini-quartier au coeur de La Boca concentre sans doute plus de touriste au mètre carré que la plaza de Mayo ou tout autre quartier porteño. La concentration de police augmente également en proportion... Peu importe, nous nous délectons de cet arc-en-ciel de couleur et des quelques démonstrations de tango... pour touristes... Un rapide coup d'oeil sur ma montre me rappelle toutefois qu'il est plus que temps de retourner vers le terminal de bus. Je sais déjà que nous raterons la navette de 17h30, mais il ne faudrait surtout pas rater celle de 18h. C'est presque en courant que nous rebroussons chemin, le long du canal bordant le quartier de Puerto Madero. Le terminal des navettes y faisant face, autant en profiter pour admirer ce quartier en passant... En passant est l'expression qui convient tellement nous courrons. Juste le temps de prendre quelques clichés, pendant que Corenthin prend de l'avance. Nous regrettons de ne pouvoir nous attarder plus car même si d'immense buildings bordent son versant opposé, la promenade est plutôt jolie au bord du canal. Face à ce quartier des affaires  -la city porteño-, nous y croisons un voilier-musée, une ancienne frégate, ou un pont pivotant pouvant laisser passer les bateaux. Ce dernier est plutôt original car posé sur un pivot, ce qui le distingue des pont usuels qui se soulèvent.
    C'est avec soulagement que nous arrivons au terminal des navettes, 5' avant le gong et en sueur. Au moins nous n'aurons pas à attendre. Nous n'attendrons pas beaucoup plus l'avion car même arrivés 2h45 avant l'heure, il ne nous restera que 30 minutes pour flâner près de la porte d'embarquement. Que d'attentes aux check-in, au passage de douane, au portique des rayons X... surtout sur les vols internationaux. Bref, il est 21h10, la nuit est déjà tombée sur BsAs, comme un rideau sur une scène de théâtre qui signerait la fin de notre voyage. Ce fut un bien beau séjour, et j'avoue que comme lors de mes deux précédents passages ici, j'ai bien du mal à me résigner à quitter ce pays. Je me promets d'y revenir dans un futur proche.

    Ca y est, tout le monde embarqué, l'avion prend lentement place en bout de piste, et, dans une accélération aussi soudaine que brutale, s'élance. C'est dans un grondement sourd que l'énorme carcasse de métal bondée de passagers s'arrache de la terre. 12h de vol au bout desquelles nous arriverons à Madrid la tête à l'envers et dans une chaleurs que nous trouvons étouffante. Nous devrons courir pour changer de terminal, passer encore une douane et un portique aux rayons X, avant d'embarquer tout juste dans le vol nous ramenant à Lyon. Mon grand sac, plus court sur patte que  nous mêmes, ne suivra pas la cadence et prendra -j'espère- le vol suivant. C'est le gris du ciel lyonnais qui nous reçoit, couleur de nos mines (de la mienne en tout cas). La joie de maman et surtout d'Emelun nous fera oublier -en partie- la tristesse d'avoir laissé dernière nous cette Amérique du Sud si belle et accueillante. Nous y avons parcouru près de 3500 km de route et 2000 km par les airs.

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