• Buenos Aires - ultimo día en Argentine

    "Le voyage était super! J'ai appris un peu l''espagnol et j'ai préparé un musée" (Corenthin)

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    Corenthin a du mal à se lever aujourd'hui. Je le laisse dormir : nous passerons une journée plus tranquille et plus courte de visites. La seule contrainte que je lui impose est de respecter celle de l'hôtel, à savoir de libérer la chambre avant 10h. Après un rapide appel à l'ophtalmologue pour la rassurer sur l'état de mon oeil, puis un déjeuner solide, nous prenons la direction du terminal de bus, objectif la ville du bon air. Vu la circulation intense à Buenos Aires "bon air" reste à prouver. Si j'apprécie moyennement le bruit des moteurs, BsAs est une ville dont j'apprécie énormément certains quartiers.

    Il fait soleil aujourd'hui. J'en suis heureux car nous pourrons déambuler dans les rues sans surveiller le ciel du coin de l'oeil. J'ai rangé les impers dans le sac. J'espère ne pas avoir fait une erreur car nous laisserons nos affaires à une consigne. L'avenir nous dira que nous aurions même pu nous passer de nos vestes.

    Arrivés à BsAs, une fois réglée la question du bus jusqu'à l'aéroport ainsi que  celle de la dépose de nos sacs bien encombrants, nous partons à l'assaut de la ville. Nous commençons par nous promener sur la place qui fait face à Retiro, terminal de bus et Mitre, station de train. Sur cette petite place verte de par sa pelouse et orange de par ses gravillons de briques pillés, trône la "torre de los ingleses", copie locale et réduite de big-ben et de sa tour-support. De mémoire la place elle-même s'appelait place des anglais avant certains événements de 1982... Hay que verificarlo. Peu importe, nous continuons notre chemin, direction l'obelisco. Ce long stylet de pierre, au milieu de l'avenue 9 de julio ne me passionne guère, mais Corenthin voulait y jeter un oeil (pas le mien, j'y tiens!). Cela nous permet de traverser la jolie place San Martin, puis de rejoindre une véritable autoroute dans la ville. L'avenue 9 de julio est en effet -dit-on- l'avenue la plus large du monde : pas moins de 115m de large me semble-t-il, et nous y avons compté 16 voies (8 dans chaque sens). Des petits ilets avec fontaines et verdure donnent un aspect un peu plus "humain" à cette tranchée dans la ville. En passant, nous ne boudons pas notre plaisir à faire le tour du téatro Colon, merveille d'architecture. Lors de mon dernier passage, des travaux et barrières jaunes et laides en cachaient une bonne partie. De l'obélisque, nous retournons vers le centre névralgique de la ville : la plaza de mayo y la casada rosada. Sans vouloir faire un cours d'histoire, quelques explications à ces deux nom de rues : c'est le 25 mai (25 de mayo) 1810 que l'argentine a "demandé" son indépendance à la couronne d'Espagne sous l'impulsion d'un certain nombre de personnages, dont Belgrano. Ce dernier a donné son nom à un bon nombre de rues, dont une à BaAs bien sûr. C'est le 9 juillet (9 de julio) 1816 que le pays a enfin "obtenu" son indépendance. J'explique à Corenthin que beaucoup de rues du centre de BsAs ont comme nom les capitales, villes et pays d'amérique du sud, d'autres rues portent le noms de grands personnages argentins ou de dates clés de l'histoire de ce jeune pays en tant que tel.
    Retour à notre visite. La plaza de mayo est entourée de plusieurs édifices fameux : el cabildo,la catedral metropolitana, et la fameuse casada rosada, pendant argentin de la "white house" états-unienne. Nous n'avons pas l'honneur d'être reçu par Christina elle-même, mais la demeure se visite -gratuitement-. D'autres édifices de cette importance, dans d'autres pays, ne se visitent pas ainsi... Le tour guidé étant un peu long, nous ne le ferons pas,  mais nous entrons quand même dans le bâtiment (où cela est autorisé bien sûr). En ressortant, nous effectuons un rapide tour de ce "bloc" rose vif, pour y découvrir toutes ses faces. Nous verrons également, tout proche, le ministère des télécommunications ainsi que le ministère de la défense. Ce dernier me fait penser à un bâtiment communiste par sa taille, son architecture ou les chars et autres machines de guerre parsemant son entrée. Nous ne nous attardons pas sur les lieux, mais filons vers San Telmo. C'est sans conteste le quartier porteño que je préfère. Au pas de course, nous ratons quelques églises et basiliques sympa, ainsi que le marché couvert. Si le quartier me plait, je ne suis pas sûr que Corenthin s'y plaira. Nous flânerons tout de même un peu sur la place en son centre, sur laquelle s'étale un marché -essentiellement d'antiquités-. San Telmo, c'est un peu l'image que je me fais du "vieux" Buenos Aires, loin des immenses grattes-ciel de Puerto Madero par exemple. J'aime "l'odeur" de ce quartier. Ces "senteurs" dans nos narines, nous continuons notre chemin vers un quartier bien plus pauvre, et à éviter de nuit : La Boca, ou littéralement "la bouche". Ce nom dira bien des choses aux amateurs de foot, car c'est là-bas que se trouve le stade mythique du club éponyme. Tant de grands joueurs ont foulé sa pelouse, le plus connu étant sans conteste Diego Armando Maradona lui-même, dit "el pibe de oro". Quelques étoiles avec empreintes de pied (ou de main, gardiens obligent) de ces grands joueurs parsèment le trottoir devant l'entrée du stade, comme une réplique des fameuses étoiles d'Hollywood. Nous n'entrerons pas dans l'enceinte, mais admirons les échoppes des socios, bardées de bleu et de jaune, couleurs du club. Notre objectif se situe un tout petit peu plus loin : caminito et ses maisons aux couleurs vives. C'est étonnant de voir comment ce quartier pauvre a réussi à donner splendeur à ses maisons. Qu'elles soient de tôle ou de bétons, toutes rivalisent de couleurs et de décors picturaux. Ce mini-quartier au coeur de La Boca concentre sans doute plus de touriste au mètre carré que la plaza de Mayo ou tout autre quartier porteño. La concentration de police augmente également en proportion... Peu importe, nous nous délectons de cet arc-en-ciel de couleur et des quelques démonstrations de tango... pour touristes... Un rapide coup d'oeil sur ma montre me rappelle toutefois qu'il est plus que temps de retourner vers le terminal de bus. Je sais déjà que nous raterons la navette de 17h30, mais il ne faudrait surtout pas rater celle de 18h. C'est presque en courant que nous rebroussons chemin, le long du canal bordant le quartier de Puerto Madero. Le terminal des navettes y faisant face, autant en profiter pour admirer ce quartier en passant... En passant est l'expression qui convient tellement nous courrons. Juste le temps de prendre quelques clichés, pendant que Corenthin prend de l'avance. Nous regrettons de ne pouvoir nous attarder plus car même si d'immense buildings bordent son versant opposé, la promenade est plutôt jolie au bord du canal. Face à ce quartier des affaires  -la city porteño-, nous y croisons un voilier-musée, une ancienne frégate, ou un pont pivotant pouvant laisser passer les bateaux. Ce dernier est plutôt original car posé sur un pivot, ce qui le distingue des pont usuels qui se soulèvent.
    C'est avec soulagement que nous arrivons au terminal des navettes, 5' avant le gong et en sueur. Au moins nous n'aurons pas à attendre. Nous n'attendrons pas beaucoup plus l'avion car même arrivés 2h45 avant l'heure, il ne nous restera que 30 minutes pour flâner près de la porte d'embarquement. Que d'attentes aux check-in, au passage de douane, au portique des rayons X... surtout sur les vols internationaux. Bref, il est 21h10, la nuit est déjà tombée sur BsAs, comme un rideau sur une scène de théâtre qui signerait la fin de notre voyage. Ce fut un bien beau séjour, et j'avoue que comme lors de mes deux précédents passages ici, j'ai bien du mal à me résigner à quitter ce pays. Je me promets d'y revenir dans un futur proche.

    Ca y est, tout le monde embarqué, l'avion prend lentement place en bout de piste, et, dans une accélération aussi soudaine que brutale, s'élance. C'est dans un grondement sourd que l'énorme carcasse de métal bondée de passagers s'arrache de la terre. 12h de vol au bout desquelles nous arriverons à Madrid la tête à l'envers et dans une chaleurs que nous trouvons étouffante. Nous devrons courir pour changer de terminal, passer encore une douane et un portique aux rayons X, avant d'embarquer tout juste dans le vol nous ramenant à Lyon. Mon grand sac, plus court sur patte que  nous mêmes, ne suivra pas la cadence et prendra -j'espère- le vol suivant. C'est le gris du ciel lyonnais qui nous reçoit, couleur de nos mines (de la mienne en tout cas). La joie de maman et surtout d'Emelun nous fera oublier -en partie- la tristesse d'avoir laissé dernière nous cette Amérique du Sud si belle et accueillante. Nous y avons parcouru près de 3500 km de route et 2000 km par les airs.

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  • Commentaires

    1
    Pernès Odile
    Jeudi 18 Août 2011 à 00:29

    Et bien de belles photos et surtout un futur écrivain !!!!!! Merci de partager ce merveilleux voyage Bisous à très bientôt Odile 

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