• Iguazu al lado argentino

    Avant d'écrire un nouveau roman, nous voulons vous remercier pour les commentaires posés sur ce blog, ou envoyés par email. Nous en sommes contents, Corenthin tout particulièrement.

    Aujourd'hui lundi c'est le premier des deux jours que nous passerons aux abords du rio Iguazu ("grande rivière" en Guarani), plus précisément là où la terre s'est déchirée et où le fleuve a continué d'ouvrir la roche comme on ouvrirait une fermeture éclaire. Comme presque tous les jours, lever assez tôt (pas sans douleur...), petit déjeuner sérieux avant le départ pour les cataratas.  L'entrée dans le parc ne commence pas avec un contact avec l'eau, mais avec quelques habitants de la "selva" environnante : des oiseaux. Seule petite ombre au tableau, l'accès à la Isla San Martin est fermée. Comme lors de mon dernier passage. La bonne nouvelle est qu'elle l'est en raison du haut niveau de l'eau : on va pouvoir s'en gaver jusqu'à la gorge... (en fin de parcours... cf plus loin). Nous décidons de commencer la visite par le petit sentier menant à la partie supérieure des chutes. "Des", car en période basse on compte jusqu'à 200 filets, contre une vingtaine en période de crue (et pour cause, le débit réuni les filets). On en verra donc peu en nombre... mais intenses en débit! On s'en réjouie d'avance. L'avantage de commencer la visite "caminando" (même si "il en a marre de marcher") plutôt que de prendre le petit train, est que nous faisons en route la rencontre avec d'autres "nativos": coatis, singes, écureuil... Sympa! Après assez peu de marche en fin de compte, nous voila aux premiers "saltos". La vue de bas est plus belle, mais les premiers aperçus sont déjà époustouflants. De l'eau, de l'eau, de l'eau... Elle est plutôt brun-rouge, mais le débit est tel que c'est le blanc de l'écume qui prédomine. Le tout dans un décors de carte postale, face au Brésil. Difficile de voir la rive brésilienne à travers le nuage de gouttelettes soulevées par la violence des chutes. Corenthin est "feliz" : il courre d'une passerelle à l'autre, crie pour me dire à chaque endroit que c'est encore plus beau. Si je le suivais, nous ferions le tour du site dans la matinée au lieu de prendre le temps de savourer chaque saut, chaque gouttelette qui nous rafraîchi. Nous avons oublié de vous le dire : il fait très chaud ici, bien que nous soyons en hiver... Cette fois, pas d'altitude venant compenser la position très nord de ce site. En bout de balade, au loin, nous devinons la présence de la "garganta del diablo" à l'immense nuage qu'elle dégage.
    Après ce tour au pas de course -que j'ai réussi à ralentir un peu-, descente vers la partie inférieur, au plus près des chutes et surtout face à elles. Juste le temps d'ajuster la mire pour "sacar" un rapace que je ne réussirai pas à identifier. Nous croisons également la route d'un nombre assez important de coatis, à la recherche de nourriture ici ou là. En bas, nous commençons la visite par une vue plongeante sur la garganta del diablo. Nous ne la verrons pas, cachée par un épais manteau de fines gouttelettes en suspension. Mais nous devinons les dimensions géantes de cette gorges! Une petite douche (involontaire) en passant, et nous voila face au rideau d'eau qui s'étend sur 2 km. Tout simplement... époustouflant. Désolé, nous sommes à court de qualificatifs. Le soleil étant de la partie, nous avons droit à un magnifique "arco iriso", illustration parfaite de la transformation de Fourier (désolé, ça m'a échappé). Arrivée face à l'un des plus grand sauts : nous n'en avons pas fini des douches, le vent provoqué par la chute de l'eau se chargeant de propulser l'eau vers nous. Même les araignées ont droit à leur rincée aujourd'hui, en témoigne cette toile sur laquelle des centaines de fines gouttelettes se sont fixées. Avec la lumière du soleil nous avons l'impression de voir un collier de diamants. Sans doute pas assez mouillés, nous nous "offrons" une douche supplémentaire en prenant le bateau pour contempler les chutes au plus près. Pour le coup, nous sommes trempés jusqu'au os. Mais nous avions prévu le coup et pris le bateau en... maillots de bain.
    Une fois sec, c'est le moment que nous choisissons pour manger un brin... en compagnie des coatis. Sympa, mais un peu envahissants : nos en-cas les attirent et nous sommes obligés de les éconduire gentiment. Nous laissons néanmoins un papillon profiter de l'humidité de nos chaussures. Rassasiés, nous reprenons route direction la gorge du diable. Ayant perdu un pari avec Coco, c'est en train que nous monterons et non à pied. Nous croisons en route un petit animal... aux proportions démesurées ici : une fourmis de la taille du petit doigt de Corenthin. Je vous laisse imaginer sa frayeur (ou son dégout, c'est selon). Je m'en amuse gentiment. Arrivés au terminus du train, c'est une nuée de "mariposas" qui nous accueille. Voila enfin ces papillons que Corenthin attendait désespérément. Nous entamons le chemin de passerelles métalliques, au dessus même du rio, passerelles qui nous emmènent jusqu'au gouffre. Alors que le fleuve semble plutôt tranquille, la fameuse garganta del diablo s'offrent enfin à nos yeux émerveillés. Nous restons là, un long moment, à contempler ces millions de litres d'eau plongeant chaque seconde au fond de cette gorge de géant, dans un bruit assourdissant. Nous en avons même du mal à entendre l'hélicoptère qui survole la zone... Le Brésil permet cette visite couteuse et ultra-polluante à quelques-uns de ses hôtes les plus fortuné. Pour notre part, le retour se fera en bateau à la force du fleuve et des rames (paseo ecologico); sur la partie calme du rio, vous vous en doutez. Nous contemplons la nature environnante en toute quiétude, à la végétation luxuriante, ainsi que d'autres animaux hantant ces lieux tels quelques crocodiles... Un peu d'inquiétude tout de même en entendant le tonnerre gronder. Fausse alerte; ça sera pour plus tard (au moment où j'écris ces lignes, le bruit des grosses gouttes me rappelant encore les pluies fortes des Antilles). Nous terminerons le retour à pied, ce qui nous permettra de croiser d'autres singes et fourmis... mais aussi l'emblème d'Iguazu : un toucan. J'en suis heureux car on les aperçoit rarement. C'est en compagnie de quelques oiseaux que nous sortons du parc, fatigués mais heureux. Quelques empanadas dans l'estomac et une bonne nuit de sommeille va suivre. Demain, nous prévoyons de visiter la face brésilienne...

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  • Commentaires

    1
    Antoine V
    Mardi 9 Août 2011 à 21:40

    Salut Steeve et Corentin,

     

    bon ben c'est un beau beau voyage semble t-il ... vous avez l'air bien tous les deux, c'est cool !

     

    Profitez, prenez en plein les yeux !

     

    A bientôt

     

    Antoine V

     

    2
    mamie Cathy
    Jeudi 11 Août 2011 à 01:09

    Hola chicos !!! aqui soy de nuevo despues de algunos dias de silencio. Y hoy se habla el español, por favor ... para decir que la fotos, como siempre, son maravillosas y desvelan el espectaculo grandioso que ofrece este lugar magico, un paisaje a quedarse de nuevo sin aliento !!! Se ve una felicidad inmensa en vuestras caras, con los ojos que se maravillan de tanta belleza. Este fauno muy variado y abigarrado, especialmente las mariposas, la vegetacion frondosa el calor que permite por fin de deshacerse de los jerseys, chaquetas, gorras y otros guantes... todo eso debe realmente cambiar mucho del frio de las montañas y de los desiertos de piedras grises ! Estas hormigas gigantes me hacen estremecerme !!!  Muchas gracias, una vez mas, para hacernos compartir estas maravillas ... Soy tambien muy muy feliz de saber que vosotros se encontraron con mi primo Oscar, y su familia et que lo pasaron bien; ahora me va tocar a mi (como lo dice cada vez Cacho !!!).


    Un beso grande para mis chicos amados y hasta pronto !!!! 

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