• Desde Potosi hasta Uyuni

    Départ plus tranquille ce lundi matin, 25 juillet, à 10h, direction Uyuni et son salar - el mas grande y el mas alto del mundo, primera maravillosa del mundo-. Au programme, 5h de route pour seulement 221 km. Nous comprenons vite pourquoi: la route asphaltée - qui plus est en travaux - laisse vite place à une piste qui serpente à travers la montagne. Cette dernière est semblable à des tas de sables multicolores - rouges, verts, violets. Nous descendons dans le sud de l'altiplano, bien que le mot descendre n'est pas approprié car nous oscillons entre 3500 et 4500m. Rien ni personne ici, ou presque. Presque car au détour d'un virage, apparait un pueblito, entremêlement de ruines et maisons de briques en terre. Un village au milieu de... quelques lamas broutant ce qu'ils peuvent. Comme dans tous les villages croisés en Bolivie (et au Pérou), des mêmes habitants à la peau tannée par le soleil et le froid, fripée par les conditions difficiles de leur vie. Cela nous rappelle à quelle point le pays est pauvre, surtout en dehors des villes. En témoigne aussi le repas unique dans un "restoroute" à 12 Bob (1,20 euros), composé d'une soupe de Quinoa (beurk pour coco) et de riz avec viande (sans ketchup en plus). La richesse de la Bolivie tient dans ses paysages et son patrimoine culturel. Et quelles richesses! Sur le chemin, nous n'attrapons que trop rarement quelques tronçons bitumés, mais entrecoupés par de fréquents travaux. Nous nous arrêtons également pour laisser monter l'une ou l'autre passagère surchargée et sortie de nulle part. La vision de quelques maisons et tronçons de route nous rappelle tout de même que nous ne sommes pas sur Mars. Coco tente d'envoyer un SMS à Maman, sans succès bien sûr. Comment cela aurait-il été possible depuis ce désert minéral, minéraux donnant leurs couleurs chatoyantes à la montagne. Pulacayo, dernier pueblito croisé sur la route: un peu de neige (ouahhh trop chouette) nous rappelle l'altitude, que nous sommes en hiver, et que nous descendons au sud. Eh oui, tout est à l'envers ici, mais rassurez vous, on marche tout de même sur nos jambes et non sur les mains. Au détour d'un virage, elle est là, devant nous, l'immensité blanche de sel. Après ces 5h de route en mode essorage (1200 tr/min), nous voila à Uyuni... lessivés. Le temps de s'installer, et d'aller faire le tour des agences pour choisir la visite que nous ferons dans le salar (visite en solo fortement déconseillée car dangereuse... à la fois car tronçons gelés et/ou impraticables, et risques de mauvaises rencontres).

    Nous vous donnons rendez-vous dans plusieurs jours à présent car nous serons coupés du monde 3 jours durant.

    Abrazos a todos!!!

    « PotosiUyuni y el Salar »

  • Commentaires

    1
    christophe v
    Mardi 26 Juillet 2011 à 19:35

    Cher Corenthin et Cher Steeve,

     

    Merci pour le récit et les merveilleuses photos.

    Bon voyage et à très bientôt.

    Christophe

    2
    mamie Cathy
    Jeudi 28 Juillet 2011 à 00:14

    Je continue à vous suivre pas à pas sur la route de vos pérégrinations et toujours très passionnément. J'adore, en passant, l'humour avec lequel vous nous décrivez vos péripéties. Ce doit être vraiment "folklorique" tout cela. Vous ne devez pas vous ennuyer une seule seconde. Et faut vraiment avoir le coeur bien accroché pour se faire secouer dans le bus ainsi que du linge dans un lave-linge ... et ne pas rendre la soupe de quinoa sur la tête ou la veste du voisin de devant !!! Une cure de quinoa, ce super aliment, ne peut que vous faire du bien, car il est riche en fer, protéines et acides aminés indispensables à la vie humaine et peut aisément remplacer la viande. Profitez-en, car vous vous trouvez au coeur même de son royaume: l'altiplano, où il est cultivé depuis des millénaires par les civilisations pré-colombiennes et dont il représentait l'aliment de base.... Et tant pis pour le ketchup, Corenthin, tu te rattraperas à la maison. J'adore ton bonnet, il te va super bien. Ton petit sourire timide sur les photos nous montre bien que tu es ravi de tout ce que tu es en train de vivre et qui restera sûrement gravé dans ta mémoire. Profite un maximum de tout cela ... même si papa te fait crapahuter à longueur de journée et presque de nuit aussi ... Au fait, te reste-t-il encore des bonbons de la piñata? Ils auraient pu te faire oublier le goût du quinoa, dont, je te l'avoue, je n'aime pas vraiment le goût non plus ...


    Merci pour vos magnifiques photos ... (et ce ne doit être qu'une très infime partie de toutes celles que vous avez faites) , elles font rêver. Toutes ces couleurs, autant sur les façades des maisons que dans la nature ou sur les vêtements bariolés de Péruviennes et des Boliviennes, tout cela sur fond de ciel bleu azur, ce doit être féérique !!!


    J'aurais bien voulu être avec vous, mais j'aurais juste eu trop la flemme de marcher autant, vous m'auriez perdue vite fait dans la nature ...


    Super, le bus dans lequel on peut incliner les sièges jusqu'à les tranformer en couchettes . J'espère qu'on y dort bien ... faut quand même que vous dormiez de temps en temps !!!


    J'attends la suite des évènements avec impatience. Prenez bien soin de vous, soyez prudents.


    Je vous embrasse très fort.

    3
    Ge
    Jeudi 28 Juillet 2011 à 13:10

    mon coco,

     

    on pense très fort à toi (et à papa).

    Nous n'avons pas de telephone, ca ne passe pas doncf pas de sms. On est dans un publinet donc voilà on peut avoir un peu de vos nouvelles. Ici, il fait aussi chaud que vous froid...

    Petit titi apprecie.

     

    Bisous tout plein.

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